L’avenir de Gaza ? C’est le gouvernement israélien qui en parle le mieux
Le projet est très clair : Gaza sera rasée, les Palestiniens massacrés et Israël sera en fête.
Il y a moins d’un mois, ici même, nous écrivions qu’en ce qui concerne le devenir de la bande de Gaza, « finalement, il n’y a que le pouvoir israélien qui regarde et dit la vérité en face : Gaza est et sera à Israël. Il suffit de les écouter ».
Nous sommes loin des analyses et commentaires franco-français où la résolution du conflit se résume en trois points : le droit d’Israël à se défendre face aux terroristes du Hamas (qu’importe le nombre et le statut des victimes palestiniennes) ; la libération des otages, préalable à tout cessez-le-feu ; la solution à deux États.
Puis il y a les mots, sans filtre, des dirigeants israéliens. Des propos qui se passent de commentaires.
« Tu mourras, tes enfants mourront, tes petits-enfants mourront, il n’y aura pas d’État palestinien, il n’y en aura jamais. »
Hanoch Milwidsky, député du Likoud, au député arabe israélien Ayman Odeh
« La libération des otages n’est pas la priorité, le plus important est la destruction du Hamas. »
Betsalel Smotrich, ministre des Finances
« Tout homme cultivé dans le monde sait que cette terre est à nous, au peuple d’Israël, et à nous seuls. Il n’y aura jamais d’État palestinien en terre d’Israël, car il n’y a pas de peuple palestinien. »
Orit Strook, ministre des Colonies
« Tant que je serai au gouvernement il n’y aura pas d’état palestinien. »
Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale
« Je suis personnellement fière des ruines de Gaza et du fait que chaque bébé, même dans 80 ans, racontera à ses petits-enfants ce que les Juifs ont fait. »
May Golan, ministre de l’Égalité sociale
« Les Nations unies collaborent avec le Hamas, Guterres est la tête du serpent. »
Gilad Erdan, ambassadeur d’Israël à l’ONU
Et pour ceux qui rétorquent à tout cela « Oui, mais ça n’est pas le Premier ministre Netanyahou ni le Président israélien »…
« J’ai présenté une proposition de résolution stipulant qu’Israël s’opposera à toute tentative d’imposer l’établissement d’un État palestinien. »
Benyamin Netanyahou
Quant au président israélien Isaac Herzog, il avait expliqué que « c’est une nation entière qui est responsable [du 7 octobre]. Cette rhétorique selon laquelle les civils n’étaient pas conscients, pas impliqués, n’est absolument pas vraie. Ils auraient pu se soulever, ils auraient pu se battre contre ce régime diabolique [du Hamas]« .
Ça n’est pas anodin si la plainte de l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice visait à « prévenir et punir » l’incitation au génocide. Les membres du gouvernement multiplient les sorties bellicistes, chaque jour un peu plus que le précédent. Et rien ne les arrête, avec la bénédiction des États-Unis.
C’est ce gouvernement criminel que soutient aujourd’hui notre politicien opportuniste : Manuel Valls
Quand il était Maire d’Evry c’était un fidèle soutien du peuple Palestinien comme le montre la vidéo ci dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=YaaFeIfyUkY
Un conseil écoutez la chanson de Dutronc » l’opportuniste » en pensant à ce personnage consternant.
Il est rigolo ce Loïc Le Clerc, qui pleure d’avance les Palestiniens, et sort quelques jours après un papier moquant l’absence d’alliés de LFI.
Dois-je rappeler que le prétexte de la non-alliance pour les gentils modérés EELV et le PS est justement le soutien à peine voilé de ces derniers à Israël? Que c’est justement sur cette question précise que LFI est torpillé par les gentils modérés?
Après le «en même temps» macroniste, voici le «en même temps» néo-gauchiste de Schroedinger: qui simultanément dénonce Israël et défend Israël face à ceux qui dénoncent Israël.
Bel excercice idéologique! On prend quelques ministres de l’extrême droite. On prend quelques phrases hors contextes et surtout hors de la réaction des Israéliens, en pleine guerre.
On oublie de mentionner ce qui se passe de l’autre côté et pourquoi le pogrom a eu lieu et a été si fortement applaudi.
On oublie de dire que de Gaza à New York on crie le slogan génocidaire « du fleuve à la mer ».
Au lieu de mentionner d’un côté les dires de délirants (les personnes citées) dont aucun ne décide de l’avenir de la guerre, on oublie les textes fondamentaux. Le renvoi des Juifs par la Charte nationale palestinienne. Alors on dira qu’elle est « caduque » (mot souflé à Arafat en 1989 par le gouvernement d’alors), qui n’a jamais été modifiée malgré les promesses. Et mentionnons la Charte du Hamas qui elle ne veut pas « renvoyer » les Juifs, mais simplement les tuer.
Ce sont là des documents fondateurs.
Qui va arrêter le génocide d’Israel superpuissance contre le petit peuple palestinien de Gaza ? Que font les dirigeants occidentaux ? Les classes dominantes font silence ! Complicité avec une barbarie sans nom , une des pire de ces dernières décennies !
Le Hamas a tué des israéliens juifs et non juifs, surtout des juifs. Très peu comparativement à Israel. L’armée israélienne génocidaire est composée – on me l’a rappelé encore récemment – de juifs surtout mais aussi d’arabes choisis.
Dans cette guerre, si j’avais été palestinien et si je l’étais encore, je me serais employé à attaquer la domination d’Israel, certes sans « ventre ouvert » (au canif – barbarie artisanale), mais surement avec plus de destruction stratégique (centres informatiques, cibles administratives, cibles militaires, axes routiers, pistes d’aérodromes, autoroutes, etc… car je fus militaire après la guerre du Kippour ) et donc avec fatalement des morts de juifs et d’arabes israéliens, non par racisme anti-juifs ou racisme anti-arabe (antiraciste depuis longtemps) mais par riposte nécessaire à la domination israélienne. Car elle doit cesser !
Il est évident que non seulement il faut arrêter ce génocide mais qu’il faut aussi empêcher tout retour de la guerre dans les décennies à venir. Cela ne peut se faire que de deux façons : soit avec dignité de tous et des droits citoyens strictement égaux pour touts et toutes dans un cadre d’Etat démocratique et social, mais aussi laïque avec reconnaissance des différentes langues et cultures. Sans laisser les intégrismes religieux se déployer . Soit avec deux Etats séparés territorialement homogènes sans intervention des parties. Cas spécial pour Jérusalem