ALERTE INFO DU JOUR
Macron n'est pas de gauche
Ce mardi 10 décembre, la gauche (sauf LFI) s'est donc rendue à l'Élysée pour causer avec le président et tous les chefs des partis de droite (sauf RN). Tous ces gens sérieux sont venus trouver une issue à la crise de régime au nom de la "stabilité institutionnelle" (celle dont le garant s'appelle Emmanuel Macron et dont l'instabilité actuelle est de son fait). Il y a eu des promesses : pas de dissolution, pas de 49.3, pas de censure, pas de Marine-Le-Pen-dépendance... et une ligne rouge partagée : pas de grande coalition, disent Olivier Faure, l'écolo Cyrielle Chatelain et Laurent Wauquiez. C'était à qui ferait le premier "pas". Et puis il y a ces petites phrases qui en disent long : "Ils ne parlent pas de la même chose. L’Élysée souhaite un accord de non-censure, la gauche veut que les macronistes ne censurent pas son gouvernement", lit-on dans Libé ; "Je sors sans pouvoir vous dire que le camp présidentiel a bougé d'un iota sur rien", lâche Marine Tondelier. On tombe de notre chaise.