Macron sifflé au Stade de France : les macronistes veulent des « lois d’exception » en vue des JO de Paris

macron sifllé au sdf

Quand on attaque l’Empire, l’Empire contre-attaque.

Qu’il est dur pour la France d’organiser des événements sportifs ! En mai 2022, il y a d’abord eu le fiasco de la finale de la Ligue des champions, où des milliers de supporters anglais avaient été violentés par les forces de l’ordre et empêchés d’accéder au match. Ensuite, en avril dernier, nous avons vécu une finale de coupe de France où Emmanuel Macron avait bénéficié d’un dispositif sécuritaire hors norme pour éviter une humiliation publique.

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Hélas pour le chef de l’État, on ne peut vivre perpétuellement en dehors de la réalité. Voilà donc que la coupe du monde de rugby a débuté, vendredi dernier, par une bronca comme le Stade de France n’en a que peu connu. Juste avant le coup d’envoi du match d’ouverture de la compétition, entre la France et la Nouvelle-Zélande, Emmanuel Macron s’est fait copieusement huer et siffler par le public. Voyez plutôt : 

Peut-être Emmanuel Macron s’est dit que, contrairement aux amateurs de football, les fans de rugby seraient plus « civilisés ». C’est vite oublier sa côte de popularité et son mépris constant envers ses concitoyens.

Quoi qu’il en soit, les macronistes n’ont pas aimé l’attitude du Stade de France, exprimant leur horreur de voir ainsi leur lider maximo ridiculisé à la face du monde. Et l’élément de langage pour dénoncer cet affront est limpide : « Siffler le Président, c’est siffler la France », d’aucuns évoquant même un « déni de démocratie ». Ni plus, ni moins.

Attention, ne faites pas dire au député Karl Olive qu’ils souhaitent des « lois d’exception » pour interdire aux Français de siffler le président de la République – une idée aussi folle que d’interdire les casseroles… On ne peut pas traîter la foule comme une Assemblée nationale ! Non, lui, ce qu’il propose, c’est d’interdire « les grèves – dans les transports par exemple – les veilles et avant-veilles de grands événements internationaux ». Parce que, voyez-vous, les grévistes ne sont qu’« une minorité qui veut dégrader et pourrir systématiquement, gratuitement et sciemment l’image du pays à la première occasion ».

C’est que le député Renaissance est bien conscient d’un fait : l’été prochain, Paris accueille les Jeux olympiques. Et ça, c’est un événement sportif (et télévisuel) d’une bien plus grande portée qu’une coupe du monde de rugby. D’où sa proposition de « lois d’exception ».

Une nouvelle idée qui vient s’ajouter à l’arsenal sécuritaire que nous prépare le gouvernement en vue des ces JO. Voilà qui n’augure rien de bon. Mais laissons le mot de la fin à un « macroniste de la première heure », François Bayrou : « Un vrai chef d’État sait qu’il faut avancer ». À bon entendeur.

3 commentaires

  1. Justice4ALL le 13 septembre 2023 à 18:30

    J’avais pas regardé l’ouverture !C’est qu’après coup dans les « médias » que j’ai appris que le …président s’était fait « hué » lors de son discours!Après,qui s’étonne? On vit à l’heure « technologique » ,à « 100 à l’heure » ,on nous impose (de fait!) de changer dans un court instant et, d’intégrer des « logiciels libéraux » dans le cerveau (ça rime?). On a l’inflation « galopante » ,une « guerre en Europe » qu’on a pas cherché ou voulue mais, en « haut-lieu » ,ils (les élitistes)ont décidé qu’on subirait cette « guerre larvée de longue date » !D’autres catastrophes « climatiques,géo-stratégiques et, polito -sociologiques » sont à venir !(avenir « futuriste » !)._

  2. Zitrone le 13 septembre 2023 à 22:38

    c’est Interville à chaque fois avec cet olibrius !

  3. HLB le 17 septembre 2023 à 00:57

    Bon, rien d’étonnant ni de nouveau. Karl Olive symbolise bien ce qu’est la Macronie: un pouvoir qui ne pense pas imaginable de susciter l’aversion. Donc, il est totalement dénué d’arguments, face à ses opposants. Et comme il n’est pas question de reconnaitre la réalité, il se cabre dans l’autoritarisme et pousse les mesures répressives jusqu’à la caricature. On l’a vu au moment des Gilets jaunes, du mouvement anti Apartheid sanitaire, du conflit des retraites, des casserolades….
    Et, de nouveau, aujourd’hui. Le moindre début de signe de désapprobation envers le Maitre doit entrainer une riposte répressive.

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