Netanyahu, prix Nobel de la paix ? Pour un enfant palestinien libéré, il en tue 50 à Gaza
5350 enfants palestiniens sont décédés sous les bombes israéliennes, depuis le 7 octobre selon l’Unicef, et 8663 ont été blessés. Quant aux chiffres des mineurs incarcérés en Israël, ils sont faramineux.
Il suffit de faire un simple produit en croix. Lors des différents échanges de prisonniers entre Israël et le Hamas, l’État hébreu a libéré 240 Palestiniens, dont 107 enfants. Depuis le 7 octobre, « dans la bande de Gaza, 22 185 personnes, dont 5350 enfants […] sont décédées », rapporte l’Unicef, dans un bilan daté du 3 janvier 2024. Soit un enfant palestinien libéré pour 50 tués. Par ailleurs, au niveau des blessés, sur « près de 57 035 personnes », 8663 sont des enfants.
C’est comme si le choix que laissait le gouvernement d’extrême droite israélien aux enfants palestiniens était le suivant : vivre dans ses prisons ou mourir sous ses bombes.
« La bande de Gaza est aujourd’hui l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant », commente l’organisme onusien. Et l’ONG Save the Children de préciser qu’il y a « plus d’enfants tués à Gaza depuis le 7 octobre que d’enfants tués, par an, sur toutes les zones de conflits depuis 2019 ».
Dans les prisons israéliennes…
Les chiffres sont aussi divers que terrifiants.
L’ONU estimait, en juillet dernier, que le nombre de Palestiniens détenus par Israël s’élevait à 5000 personnes, dont 160 enfants. Et selon les chiffres de Defense for Children Palestine, « Israël détient, interroge, condamne et emprisonne entre 500 et 700 enfants palestiniens âgés de 12 à 17 ans chaque année », dont 145 rien que pour ce mois d’octobre. Depuis 1967, ce ne sont pas moins de 800 000 Palestiniens qui ont été détenus par Israël, dont 50 000 enfants.
De plus, les motifs des incarcérations semblent souvent bien légers – jets de pierre, par exemple, qui peut valoir jusqu’à 20 ans de réclusion – et les conditions de détention des enfants sont plus que déplorables. Sachant que pour l’armée israélienne, l’âge minimum de responsabilité criminelle des Palestiniens est de… 12 ans.
Il faudra bien plus qu’une trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas pour que l’auto-proclamée « seule démocratie du Proche-Orient » vaille mieux qu’un bourreau d’enfants.
C’est bien évidemment scandaleux ! Dénoncer ces faits largement documentés sans être taxé d’antisémitisme et de non-démocrate est extrêmement difficile, il suffit juste de donner les chiffres. Les démocraties de papier s’apparentent, dans ce cas, aux pires dictatures, et elles existent sur tous les continents.
C’est comme les américains et les anglais dans la lutte contre le nazisme.
Enormément de femmes et d’enfants allemands sont morts dans les bombardements.
C’est le drame de la guerre.