« La Macronie commence sérieusement à avoir peur de perdre les élections contre la NUPES »

Panique à LREM versus une campagne de la gauche qui cartonne : la candidate NUPES dans la 3e circonscription de l’Hérault, Julia Mignacca, est l’invitée de #LaMidinale.

UNE MIDINALE À VOIR…

ET À LIRE…

Sur la polémique autour du tweet de Jean-Luc Mélenchon « la police tue »
« Les défenseurs de la Macronie commencent à avoir peur de perdre les élections contre la NUPES. »
« Les macronistes se servent du tweet de Jean-Luc Mélenchon [« la police tue »] pour nous caricaturer et essayer de nous pointer du doigt comme des gens extrêmes alors que notre programme est tout sauf anti-police : on veut créer plus de 10.000 postes dans la police de proximité, on veut investir dans les moyens techniques et les effectifs de la police judiciaire. »

Sur sa campagne dans la 3ème circonscription de l’Hérault
« Historiquement, la circonscription où je me présente est plutôt à droite mais tend de plus en plus vers la gauche parce que la population change. »
« La députée sortante LREM avait été élue en 2017 mais, à l’époque, la macronie n’avait pas la même image : il y avait beaucoup de socialistes qui avaient rejoint les rangs d’Emmanuel Macron. »
« Coralie Dubosc, la députée sortante, est assez symptomatique de pas mal de comportements de députés LREM : ils se sont servis de leur mandat à des fins personnelles, sans vraiment penser au bien public. »
« Coralie Dubosc a été très peu présente sur le territoire : les gens ne savent pas qui c’est, les maires la trouvent absente et elle a utilisé ses frais de mandat pour des plages privées, des hôtels de luxe ou des vêtements jusqu’à plus de 3000 euros par mois sur ses frais parlementaires alors qu’ils sont sensés alimenter son travail parlementaire. »
« LREM a désigne comme candidate Laurence Cristol : elle vient des LR, donc très à droite, et elle a été notamment militante de la Manif pour Tous. La barre a droite est très claire pour LREM mais je ne suis pas sûre que cela colle avec les électeurs de notre territoire. »

Sur la rupture souhaitée
« Nous avons besoin d’une rupture démocratique parce que les citoyens se sentent trahis par les élus qui ont pu être désignés, notamment sous les quinquennats Hollande et Macron. »
« Mon enjeu, c’est de remettre de l’éthique en politique. »
« Je me suis engagé à faire le tour des 30 communes de ma circonscription au moins une fois par an. »
« Il faut permettre à notre monde de rester vivable mais si on continue comme ça, ça ne sera pas le cas parce qu’on est en plein crise écologique et sociale. »

Sur les dissidences à gauche… et à droite
« Je regrette sincèrement [que Mme Delga ait décidé de présenter des candidats contre la NUPES], d’autant qu’elle appelle à voter pour nous au second tour. »
« La candidature de l’ancien maire de Montpellier Philippe Saurel, c’est parce que les LREM locaux ne se reconnaissent pas dans la candidature de Laurence Cristol qui apparaitrait comme trop à droite, car venant des LR. »
« Le paysage politique est morcelé côté LREM : j’ai interrogé le candidat dit dissident socialiste mais qui n’a pas sa carte et son programme, c’est assez clair, ce n’est pas la gauche. Il ne veut pas de la retraite à 60 ans ou la hausse du SMIC. »
« Je regrette que certains socialistes ne suivent pas la ligne de leur premier secrétaire Olivier Faure parce que cela veut dire qu’on est en désaccord politique : ils sont plus proches du centre que de nous. »

Sur l’avenir de la NUPES
« L’accord de la NUPES, c’est un très beau moment : on arrive à avoir tous les militants des insoumis, des verts, des communistes et des socialistes – même si ces derniers sont divisés. »
« Le front commun de la NUPES n’est pas que circonstanciés aux élections législatives : on a réussi à se mettre d’accord sur un programme partagé de plus de 650 mesures. »
« La NUPES ne nous empêche pas d’avoir nos existences propres mais en ayant des convictions communes. »
« Cela fait longtemps que l’on a des combats communs. »