Constitution chilienne : « La victoire du non est un coup de massue »

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Le non à la nouvelle constitution chilienne l’a largement emporté (autour de 62%) : cela signifie-t-il l’échec du processus constituant ? On en parle dans #LaMidinale avec Sergio Coronado, ancien député EELV des Français de l’étranger.

UNE MIDINALE À VOIR…

 

ET À LIRE…

Sur le résultat du référendum sur la nouvelle constitution
« Le résultat du référendum a été un coup de massue pour beaucoup de gens, à commencer par les Chiliens et les Chiliennes. »
« La Constitution proposée par la Constituante était un très beau texte, pas seulement par son contenu mais aussi par sa rédaction. »
« Le texte de la nouvelle Constitution a été travaillé pendant un an, a tourné le dos à l’héritage pinochetiste, a démantelé l’Etat paritaire et néolibéral, a fait de la place aux peuples autochtones, a inscrit la parité dans toutes les institutions, a rompu avec la forte centralisation de l’Etat chilien pour devenir plurinational. »
« Est-ce que ce vote négatif met un terme définitif à la proposition de la Constituante ou est-ce que cela peut continuer ? »
« Dans les manifestations insurrectionnelles qui avaient commencé en 2019, il y avait eu l’espoir de la Constituante. »
« Le Chili est un laboratoire extrêmement verrouillé du néolibéralisme. »

Sur la victoire de la droite
« La campagne du non a été extrêmement habile avec l’élite économique chilienne a jeté toutes ses forces. »
« Il y a eu une campagne de fake news comme on en a connu au moment de l’élection de Trump avec des fausses constitutions qui circulaient. »
« Les médias mainstream se sont faits surtout le relai des peurs, des interrogations et des craintes. »
« Le contexte, c’est aussi que le Chili est un pays pauvre avec une inflation galopante et une militarisation d’une partie du sud du Chili avec des affrontements assez violents. »
« Le très long texte de la nouvelle Constitution n’a peut-être pas été nécessairement parfaitement compris. »
« La droite a pris ses distances avec son passé pinochetiste – sans pour autant être plus modérée. »
« La droite chilienne a gagné en force et en légitimité et peut se parer de la victoire pour elle, du rejet de la nouvelle Constitution. »

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