Israël : l’élection de Trump secoue les pays arabes et musulmans

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Une semaine après la victoire de Donald Trump, la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique (OCI) se réunissaient en Arabie saoudite, le 11 novembre. Un double sommet comptabilisant près de 80 pays et une question sur la table : Israël.

Le premier ministre israélien savoure l’élection américaine. Benyamin Netanyahou considère le président américain comme un atout majeur dans ses guerres – là où ses relations avec la doublette Biden-Harris était au niveau zéro. Lors de son premier mandat, Donald Trump avait clairement indiqué, dans son « plan pour la paix », le sort qu’il esquissait aux Palestiniens : moins de terres, moins de droits. Le second mandat, en pleine guerre, ne laisse présager rien de bon.


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Après plus d’un an de guerre, les esprits s’échauffent. Le Qatar vient de suspendre son rôle de médiateur dans les négociations entre Israël et le Hamas. Les pays arabes et musulmans se devaient d’afficher un front uni. Il faut dire que les peuples sont mécontents. Les manifestations pro-palestiniennes ne trouvent aucun écho chez les dirigeants et, au mieux, se heurtent à leur impuissance.

Les demandes sont formulées : cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et au Liban ; réaffirmation de la solution à deux États dans les frontières de 1967 ; embargo sur les armes ; gel de l’adhésion d’Israël à l’Assemblée générale des Nations unies. Et les termes sont posés : le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane condamne sans ambages le « génocide commis par Israël contre le peuple palestinien ».

Les États-Unis, Israël, l’Iran… Il va falloir trouver une voie pour que ces pays, dont les dirigeants ne sont pas des enfants de chœur, baissent les armes. Pour que les Palestiniens et les Libanais vivent au même titre que les Israéliens.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces années 2023-2024 ont considérablement impacté les relations entre ces pays et Israël. Il faut imaginer, avant le mois d’octobre 2023, l’Arabie saoudite en passe de signer des accords avec Tel-Aviv et, un an plus tard, ces accords enterrés et un rapprochement avec l’Iran avancé. L’élection américain ne change pas la donne, mais elle n’arrange rien.

Le dirigeant saoudien n’est pas fou, il sait que rien de bon ne peut sortir si l’Iran est sous pression d’une guerre. Au jeu des puissances, il mise sur la désescalade plutôt que sur l’expansionnisme – iranien compris.

Les États-Unis, Israël, l’Iran… Il va falloir trouver une voie pour que ces pays, dont les dirigeants ne sont pas des enfants de chœur, baissent les armes. La Ligue arabe et l’OCI ont un rôle prépondérant à jouer, au-delà des grandes déclarations de principe. Pour que les Palestiniens et les Libanais vivent au même titre que les Israéliens.

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