Comprendre la purge à LFI, par Danielle Simonnet
Après le choc de son absence d’investiture par LFI, la députée triomphalement réélue Danielle Simonnet revient sur les erreurs stratégiques de ce qui était encore jusqu’à peu, le mouvement auquel elle appartenait.
Vous êtes très nombreuses et nombreux à me demander : mais pourquoi cette purge ? Mais que vous reprochaient la direction de La France insoumise (LFI) et Jean-Luc Mélenchon ? Sachez qu’ils se sont bien gardés de nous donner une explication et que des attaques publiques mensongères circulent. Il me semble intéressant de prendre le problème par l’autre bout : qu’avons-nous défendu, nous les 5 purgés avec d’autres, durant ces deux dernières années ?
23h22, vendredi 14 juin.
Par un simple mail daté de 23h22, j’apprends que la direction de LFI me retire mon investiture. Jean-Luc Mélenchon et la direction de mon mouvement ont décidé en effet unilatéralement d’exclure des listes d’investiture pour les législatives les député.es sortant.es qui avaient émis des critiques contre sa ligne politique depuis septembre 2022 : mes camarades Hendrik Davi, Raquel Garrido, Alexis Corbière et moi-même. Chacun.e le sait maintenant, les moyens investis et les méthodes utilisées pour empêcher la réélection des exclu.es déshonorent LFI. Les deux principales figures médiatiques Clémentine Autain et François Ruffin ont été épargnées mais tout a été fait pour les isoler et les pousser à partir. Nous formons désormais un regroupement que l’on peut appeler les insoumis unitaires.
Le récit désormais, c’est que la direction de LFI a bien fait de nous exclure puisque nous aurions préparé en secret depuis des mois leur adhésion à un autre parti (lequel ? Ça varie … ) dans l’objectif d’affaiblir le mouvement – voire de faire un gouvernement avec les macronistes. Rien que ça ! D’autres folies nous ont salies dans cette campagne, jusqu’à traiter Alexis Corbière de raciste, moi-même de ne pas être claire sur la Palestine alors que mes engagements en la matière n’ont pas attendu le 7 octobre.
Il s’agit d’une prophétie en partie auto-réalisatrice : on vire les gens, ils sont contraints de se réorganiser avec d’autres, ce qui permettra d’expliquer ensuite que ça a toujours été leur projet… et justifier leur exclusion !
Classique mais un peu gros tout de même…
Alors comment s’y retrouver ? Je voudrais remonter le fil des positionnements et des désaccords que nous avons exprimés, et qui constituent l’explication de notre éviction, même si pour la direction LFI, le désaccord se résume sans doute au refus de notre part de construire notre stratégie autour de l’obsession de la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.
Prendre les choses par le commencement
Juin 2022 : tout va bien ou presque, après les 22% de Jean-Luc Mélenchon, la NUPES a permis de renforcer la gauche à l’assemblée et Emmanuel Macron gouverne sans majorité. La gauche est en situation d’incarner l’opposition au macronisme et à l’extrême droite. Dans les discours, la NUPES n’est pas une alliance de circonstance. Elle a permis de réunir les forces de gauche et de l’écologie autour d’un programme inspiré de celui de LFI, portant la perspective d’une transformation en profondeur de la société, en rupture avec le hollandisme.
Les insoumis unitaires n’ont de cesse de rappeler à quel point l’acquis de la NUPES est précieux, et à quel point LFI, comme force principale et centre de gravité politique, a la responsabilité de son maintien.
Dans un premier temps, nous le faisons en tentant d’utiliser les moyens du débat interne à l’approche des Amphis d’été (université d’été du mouvement), nous prononçant à la fois pour un processus de démocratisation interne à LFI et une orientation unitaire, pour l’impulsion de comités NUPES à la base en se défiant de toute tentation hégémonique.
Septembre 2022 : c’est l’affaire Adrien Quatennens. Le député est accusé de violences sexistes. Jean-Luc Mélenchon l’assure de sa solidarité, la direction de LFI tergiverse. Les unitaires prennent position sans ambiguïté, en interne comme en externe, à l’unisson avec les jeunes et les mouvements féministes. Les tergiversations sont un premier coup de canif contre la NUPES et LFI perd des milliers de jeunes et de féministes. L’affaire s’est poursuivie et les législatives anticipées de juin 2024 ont montré à quel point la page n’était pas tournée. Contrairement aux insoumis unitaires, Adrien Quatennens a été investi, déni de réalité, il a dû ensuite retirer sa candidature sous la pression du peuple de gauche.
Automne 2022 : ce sont celles et ceux qui sont les plus fervents militants de la NUPES qui sont écartés des instances de LFI (François Ruffin, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Raquel Garrido, autant de figures qui pouvaient nuire au nouveau plan de vol de Jean-Luc Mélenchon, qui de « Faites mieux » est passé à « 2027, ce sera encore moi »). On obtient un séminaire de réflexion dans le groupe sur le fonctionnement de LFI, qui va élaborer des propositions mais le document de synthèse sera immédiatement enterré, même pas distribué au sein du groupe… De démocratisation de LFI, il n’y aura pas, le message est clair. Soit on se tait, soit on s’exprime de l’extérieur, tel est le choix pour celles et ceux qui ont des divergences.
Le point de bascule de la mobilisation contre la réforme des retraites
2023 : mouvement contre la réforme des retraites. On bat le pavé des mois durant. Illustrant une conception de LFI comme substitutiste vis-à-vis du mouvement social, en janvier, Jean-Luc Mélenchon pense qu’il est en situation de prendre la direction du mouvement sans médiation, en direct avec le peuple. Il lance sa propre manifestation. Erreur d’appréciation, la mobilisation est très en deçà des capacités de mobilisation de l’intersyndicale. Celle-ci demeure unie et rythme le mouvement par des mobilisations massives.
Deuxième erreur d’estimation, Jean-Luc Mélenchon anticipe une trahison de la CFDT voire de la CGT et parie sur la radicalisation du mouvement. Il tape sur l’intersyndicale. Les initiatives très mal calibrées du député LFI Thomas Portes (l’image du pied sur le ballon à l’effigie du ministre du travail) et d’Aurélien Saintoul (qui traite le même ministre d’assassin) vont dans le même sens. La NUPES se retrouve à nouveau fragilisée alors que la mobilisation devrait la renforcer. L’attitude de la direction de LFI ne permet pas un travail concerté et cohérent entre l’intersyndicale et la NUPES. Les unitaires tiennent un discours rassembleur et préconisent un changement de ton à l’Assemblée.
Mars 2023 : arrive le débat sur l’article 7 du projet de loi, qui porte sur le passage de 62 à 64 ans. Discussion tactique au sein de la NUPES sur la stratégie parlementaire à adopter : poursuivre l’obstruction par l’accumulation d’amendements (stratégie de LFI depuis début février) ou permettre un vote, non pas sur l’article 7 mais sur l’amendement de suppression de l’article 7 ? L’intersyndicale est pour un vote qui obligerait chacun à se prononcer (LR et RN compris). La discussion a aussi lieu au sein du groupe parlementaire LFI. Le vote est très serré mais la majorité décide de retirer des amendements pour pouvoir voter cet amendement de suppression de l’article 7. Sauf que sous forte pression de Jean-Luc Mélenchon (qui n’est pas député, faut-il le rappeler), les amendements ne furent pas supprimés. Il n’y eut donc pas de stratégie commune de la NUPES et pas de convergence avec l’intersyndicale. En dépit des annonces sur la qualité tactique de la direction insoumise, la loi a fini par s’imposer et la gauche a raté l’occasion d’apparaître comme le correspondant politique de la mobilisation. La NUPES sort paradoxalement affaiblie et fracturée de la séquence, alors que la population est surtout le salariat n’ont jamais été aussi unis dans leur opposition à une réforme ultra-libérale. Il fallait aller dans le sens de cette unité du peuple et non y faire entrave.
Et rappelons les propos de Philippe Martinez le 19 février 2023 au nom de la principale centrale syndicale investie dans le mouvement : « Le fait de ne pas être allé à l’article 7 pour que chacun puisse afficher sa position, c’est un problème (…). Il fallait mettre les députés, chaque député, devant ses responsabilités (…). Au travers de nombreux incidents – on va dire ça comme ça – on a plus évoqué ces incidents que le fond du problème et ce qui est en débat dans la rue » avec la mobilisation syndicale, a-t-il dit, pointant « des forces politiques [qui] essaient de se substituer aux organisations syndicales et de se mettre en avant par rapport [à] ceux qui défilent dans la rue ». Et de critiquer encore la volonté « parfois sur les bancs de l’Assemblée nationale et singulièrement de La France insoumise, de s’approprier le mouvement social pour reléguer les syndicats au second plan ».
Attentats terroristes du 7-Octobre, massacre à Gaza et campagne européenne
Juin 2023 : EELV saute le pas et désigne sa tête de liste pour les élections européennes alors que LFI propose à juste titre qu’une figure d’EELV prenne la tête d’une liste unique de la NUPES. Les unitaires déplorent cette décision d’EELV. Mais ensuite, contrairement à la direction de LFI qui semble vouloir prendre le prétexte de la désunion aux européennes pour considérer le rassemblement en 2027 comme irréaliste, les insoumis unitaires indiquent qu’il ne faut pas renoncer à l’unité. Surtout une fois que la division aura fait la preuve de sa nocivité à l’occasion des européennes. Notons qu’EELV a voulu jouer sa carte, pensant reproduire la performance de Yannick Jadot à la précédente élection européenne pour rééquilibrer le rapport de forces au sein de la NUPES, mais que mal lui en a pris…
Passons sur le cocasse épisode où Ségolène Royal a pu être imaginée prenant la tête de la liste LFI, que tout le monde a fort heureusement oublié. Comme quoi la souplesse est de mise avec les héritiers du social-libéralisme…
Le 7 octobre 2023 : ce sont les attentats terroristes du Hamas puis l’horreur à Gaza. Tout a été dit sur cette séquence qui, à bien des égards ne s’est achevée, sur le champ politique français, qu’avec la dissolution. Après un premier communiqué très mauvais, la direction de LFI s’est enferrée dans son refus de qualifier les actes de terroristes, gâchant systématiquement 50% de son temps de parole dans les médias à se justifier sur le sujet. Mais surtout elle a pris le parti de cliver quoi qu’il arrive, alors que l’enjeu était d’unir le peuple pour la paix et de construire l’unité à gauche pour la solidarité avec la Palestine afin de peser sur Macron. C’était possible. L’accord pour le programme du Nouveau Front populaire (NFP) le prouve. Et les Palestinien.nes s’en seraient mieux portés. Tous.tes les unitaires se sont exprimés dans ce sens, à commencer par François Ruffin ou Clémentine Autain qui s’étaient positionnés très clairement dès le 7 octobre.
En miroir de LFI, des dirigeants du Parti socialiste (PS) creusaient le fossé par des déclarations qu’on pouvait interpréter comme des soutiens à Israël. C’est sur cette question que la NUPES a explosé, elle n’y était pas condamnée. Olivier Faure a finalement sifflé la fin de la récréation, sous la pression de la partie du PS hostile à la NUPES. Les invectives ont plu, préparant les tensions produites par la division aux européennes. Côté LFI, la caractérisation des socialistes s’est durcie, au point que Jean-Luc Mélenchon a indiqué en mai 2024 qu’ils étaient en dehors du rassemblement : « Disons que, désormais, compte tenu des positions annoncées par Glucksmann, l’union politique avec un PS revenu à ses démons droitiers serait un obstacle à l’unité populaire ».
Mentionnons également la question de l’Ukraine, sur laquelle certaines ambiguïtés ont semé le trouble. Au Parlement européen, les député.es LFI ont voté pour l’aide y compris militaire à l’Ukraine, mais les député.es français ont été plus discret.es et LFI n’a pas participé aux manifestations des anniversaires de la guerre en février 2023 et 2024. Rappelons que Jérôme Legavre, député LFI membre du Parti ouvrier indépendant (POI), est intervenu à l’Assemblée nationale contre tout soutien à l’Ukraine, c’est-à-dire hors des clous de la ligne LFI, mais sans être sanctionné. Enfin, les propositions d’issues s’en tiennent à la diplomatie et la conférence des frontières, outre qu’elle porte le risque d’acter un rapport de force aujourd’hui favorable aux Russes tend à effacer l’exigence du retrait des troupes russes ou le soutien aux mobilisations populaires ukrainiennes.
Durcissement interne, notamment au sein du groupe parlementaire
On se souvient d’un message de Sophia Chikirou, interne au groupe parlementaire mais qui s’était retrouvé dans la presse, où elle expliquait en substance qu’elle regarderait les cadavres des frondeurs depuis le bord de la rivière, on peut évoquer aussi les invectives répétées au sein du groupe parlementaire LFI sur le thème cassez-vous et surtout la scandaleuse éviction de Raquel Garrido dont la sanction pour crime de lèse-Mélenchon fut, rappelons-le, la même que pour Adrien Quatennens, auteur de violences conjugales.
Logique, quand on justifie la fin du rassemblement, les unitaires n’ont pas bonne presse, ils perturbent le jeu. Ajoutons l’influence grandissante du POI, préposé aux basses œuvres depuis l’affaire Adrien Quatennens (une pleine page pour sa défense en septembre 2022 dans l’inénarrable journal Informations ouvrières) et véritable garde prétorienne de Jean-Luc Mélenchon. Voilà une organisation qui ne relève pas du meilleur des traditions du mouvement ouvrier (accusations, invectives, fichage de militant.es…).
Durant la campagne des élections européennes, le pouvoir déploie une répression de très haut niveau contre le mouvement de solidarité avec la Palestine, contre des syndicalistes, des militant.es écologistes radicaux, mais surtout contre LFI, dans l’objectif de fracturer définitivement la gauche. Aucune organisation n’est à la hauteur de la situation, pas plus LFI, qui ne fait rien pour construire le large front nécessaire en défenses des libertés publiques gravement attaquées. En interne, les unitaires tentent de faire la campagne de la tête de liste Manon Aubry, font des offres de service mais sont laissés à l’écart, effacés des photos, au propre et au figuré.
Les insoumis unitaires ne critiquent pas publiquement la campagne, bien que ne partageant pas la stratégie adoptée : tout miser sur la Palestine comme symbole de l’identification à la population issue de l’immigration maghrébine. Il y a en réalité deux campagnes, celle que mène vaillamment Manon Aubry qui peine cependant à se faire entendre sur ses thématiques, face à la campagne menée par un ticket Jean-Luc Mélenchon-Rima Hassan.
S’est ajoutée une série de déclarations qui a donné l’occasion à nos ennemis de nous traiter d’antisémites. Par exemple, nous n’avons rien dit publiquement mais nous sommes opposé.es à toute relativisation de l’antisémitisme qui n’est pas résiduel. Il augmente et il faut dire que chaque acte antisémite est un acte antisémite de trop.
Toute la séquence fragilise la possibilité du rassemblement. Les unitaires y appellent sans relâche, et font en sorte de maintenir les liens avec les anciens partenaires désormais honnis. Heureusement qu’il y eut des repas, c’est un minimum ! François Ruffin et Clémentine Autain tentent de crédibiliser la possibilité d’une candidature de rassemblement en 2027 et d’une alternative à Jean-Luc Mélenchon, désormais personnalité politique la plus clivante et la plus rejetée. Or en 2027, il ne s’agit plus de gagner la course à gauche. La stratégie de Jean-Luc Mélenchon était la bonne en 2022 – mais aujourd’hui, elle ne l’est plus. Cette fois, il s’agit d’aller au deuxième tour de l’élection présidentielle et de l’emporter face à l’extrême droite. Il ne s’agit pas de rejouer le match des deux gauches irréconciliables mais de rassembler autour d’une orientation de rupture avec le hollandisme, dès lors qu’elle constitue le centre de gravité à gauche. La direction de LFI a eu tendance à minimiser la menace de l’extrême droite, comme si elle n’était que la continuité du macronisme en pire, comme si l’extrême droite était déjà au pouvoir, comme s’il n’y avait pas une différence de nature. Rappelons que lors de l’assemblée représentative de décembre 2023, il a fallu toute la pression des délégué.es des groupes d’action pour que le mot extrême droite figure dans le document adopté. LFI n’a pas armé ses militant.es pour qu’iels prennent la mesure du grave péril que l’extrême droite constitue pour les pauvres, les femmes, les racisé.es, le danger majeur pour les droits et libertés. Cette menace impose le rassemblement. Le soir des élections européennes, Jean-Luc Mélenchon est tombé dans le même travers : il n’a parlé ni de la menace de l’extrême droite en France ni du rassemblement.
Quelques semaines plus tard, comment ne pas voir que l’accélération politique provoquée par la dissolution donne raison aux insoumis unitaires sur tous les points ? On pensait avoir trois ans, il n’y a eu que 3 semaines pour le faire. L’accord sur les circonscriptions et le programme constitue une grande victoire, et confirme le centre de gravité établi en 2022.
Les insoumis unitaires accusés de traîtrise défendent la ligne du NFP que la direction de LFI a été contrainte d’accepter en une nuit. Alors comment comprendre que les principaux défenseurs de cette orientation soient écartés à la première occasion ? Le choix du NFP est-il un coup tactique et opportuniste ou le reflet d’une réorientation stratégique ? Il y a la dimension de règlement de compte bureaucratique dans un mouvement qui n’est doté d’aucun mécanisme démocratique réel. Mais l’attitude générale de LFI pose question tant elle semble déterminée par le plan de vol pour la prochaine élection présidentielle, sachant qu’elle sort affaiblie de la séquence des législatives. La purge est un élément auquel s’ajoutent l’omniprésence de Jean-Luc Mélenchon et ses provocations délibérées.
La possibilité d’une gauche de gauche sans Jean-Luc Mélenchon
Enfin, il faut prendre la mesure de la manière dont Jean-Luc Mélenchon et la direction de LFI se sont impliqués dans la campagne contre les député.es désinvesti.es. A Bagnolet/Montreuil, Bobigny/Drancy/Le Bourget, Paris 20e ou à Marseille, la campagne a été violente et calomnieuse, parfois ordurière. Rien que dans la circonscription d’Alexis Corbière, 9 députés sont venus soutenir la candidate investie par LFI Sabrina Ali Ben Ali pour le premier tour. 30 minutes avant la fin de la campagne officielle, Jean-Luc Mélenchon s’est même fendu d’une vidéo pour expliquer qu’il y avait de faux bulletins du NFP dans certaines circonscriptions. N’y avait-il pas mieux à faire, par exemple en soutien aux candidat.es LFI en difficulté face au RN ? Est-ce que les moyens matériels et humains investis n’auraient pas pu sauver les 500 voix qui ont manqué à Rachel Kéké ? Etrange sens des priorités.
L’issue des législatives a à nouveau donné raison aux insoumis unitaires et ce à deux niveaux. D’abord, la réélection de 3 d’entre nous malgré les moyens investis est un véritable camouflet pour Jean-Luc Mélenchon et montre que, dans des circonscriptions qui appartenaient à l’espace du mélenchonisme, il existe désormais un espace pour une gauche radicale qui se projette dans l’après-Mélenchon. Plus largement, chacun.e a pu mesurer à quel point Jean-Luc Mélenchon n’est plus en capacité d’incarner le rassemblement. Mais surtout, nous avons démontré que la ligne du rassemblement fonctionne, peut défaire l’extrême droite et mener à la victoire.
Il faut en finir avec une orientation suicidaire pour la gauche et pour LFI. Cette dernière est indispensable au rassemblement parce qu’elle porte les exigences des classes populaires et la perspective d’une transformation profonde de la société. Ne laissons pas la logique boutiquière éteindre l’espoir suscité par LFI dont les unitaires sont les représentants les plus fidèles, tandis que Jean-Luc Mélenchon a tourné le dos au projet qu’elle portait. Portons une logique collective et démocratique. Les unitaires insoumis n’ont pas pour projet de brader le programme de la NUPES, celui du NFP ou de revenir au hollandisme qui nous a conduits à la catastrophe. Nous n’avons pas changé de programme : nous avons contribué à établir « l’avenir en commun » et nous continuons de le porter.
La dimension de rupture est la condition simultanée de la victoire – avec celle du rassemblement. Ce sont les deux éléments qui définissent les insoumis unitaires et la boussole qu’ils proposent à tous les insoumis, dans une situation bouleversée et inédite où il faut être à la hauteur de l’histoire. La situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons est aussi une opportunité pour construire l’unité de la gauche de la base au sommet, pas pour affadir le programme de la NUPES mais pour incarner une véritable alternative à l’extrême droite, qui puisse entrainer les classes populaires et mettre en mouvement la société.
« D’abord, la réélection de 3 d’entre nous malgré les moyens investis est un véritable camouflet pour Jean-Luc Mélenchon et montre que, dans des circonscriptions qui appartenaient à l’espace du mélenchonisme, il existe désormais un espace pour une gauche radicale qui se projette dans l’après-Mélenchon. »
Euh, je ne suis pas sûr que ce soit « une gauche radicale » qui se projette dans l’après Mélenchon.
Tout à fait ! Beaucoup de citoyens locaux ne se rendent pas compte à quel point Corbière, Simmonet et Ruffin sont des personnes marquées par le nombrilisme, élitistes.
Puis ils ont forcément eu beaucoup de votes de personnes de droite qui se faisaient un plaisir à voter pour eux.
Et malgré tout ça Garrido, le mari de Corbière, n’a pas réussi à être réélu, comme quoi lol.
Alors, j’ai connu des choses de l’époque du M6R que je n’ai pas apprécié, et cela m’avait rendu assez sceptique vis-à-vis JLM. En plus j’ai un handicap, je suis personne TSA, et c’était particulièrement douloureux pour moi.
MAIS :
1) Raquel Garrido et les autres qui faisaient aussi partie du M6R – à l’époque ils n’ont rien dit. Pourtant il ne manquait pas des contributions sur l’espace en ligne du M6R – « Nous le peuple » d’après mémoire – alertant sur le manque de transparence etc. Ergo : Raquel Garrido, Simmonet et les autres sont des personnes marquées par le nombrilisme, égocentriques, élitistes.
2) Puis, au fur et à mesure que j’ai pu avoir une appréciation de l’époque dans laquelle on vit, je me rends compte que ce n’est PAS DU TOUT le moment d’avoir un truc hyper-horizontal tout ça. Quelque part dans le futur – oui, j’espère bien. MAIS là ce n’est pas possible le nombrilisme dont fait preuve Simmonet, Garrido, son mari et Ruffin !
Ah, mais les pauvres ! lol
Il y a un point que je retiens. Corbière et Garrido ont léché le cul de Mélenchon pendant des années. Il pouvait dire n’importe quoi (ça lui arrive), ils se précipitaient dans les médias pour dire amen. C’est pourquoi je n’arrive pas à prendre au sérieux que c’est sur la question de la démocratie interne qu’ils prennent leur distance. Jusqu’à la rupture avec Mélenchon, qui tient une ligne radicale, et c’est heureux, la question du manque de démocratie dans le mouvement ne les avait jamais dérangés. Je crois que les diners secrets avec l’homme d’affaires Olivier Legrain et des socialos mous de la chique comme Boris Vallaud expliquent davantage que les pauvres raisons qu’ils invoquent.
Je partage avec enthousiasme votre commentaire. Ils crient au loup maintenant. Mais que ne je ne les ai entendus encenser Jean- Luc Mélenchon sur France Info. Qu’ ils l’avent leur linge sale en famille. Peu me chaut. On dirait le cœur des pleureuses.
Devant les échecs répétés de JLM, Danielle pense avoir raison de secouer le cocotier pour faire tomber celui qui empêche l’arrivée des lendemains qui chantent. JLM, en faisant le jeu du RN, a un plan qu’on ne peut pas comprendre. Les jours sombres sont le prélude à la lumière que la révolution va amener.
« JLM, en faisant le jeu du RN »
Ah bon ? Je croyais que depuis 40 ans c’est la trahison de ce qui se dit de gauche et qui au pouvoir mène une politique de droite soumise à l’UE qui fait nourrir le rn ?
Ben, dis donc, vous dites exactement la même chose que des militants d’extrême droite dans le CONFUSIONNISME !
Est-ce que c’est des repas avec le multimillionnaire Legrain dont vous parlez ? Si c’est de ceux là c’est un peu court comme narration. Il fallait développer pourquoi, dans quel but.
Il reste l’enquête de l’Express, jamais démentie. On en saura pas plus …
Bonjour,
la place prise par le POI est un des éléments qui explique l’attitude du groupe dirigeant de FI
Comme FI est un mouvement gazeux sans direction politique connue par les militants (pas adhérent.e.s car on n’adhère pas à FI ) et bien le POI sert de Bureau politique à FI.
C’est un problème démocratique à gauche.
Bien cordialement,
Bonjour,
vous dites des choses juste comme ça, comme un illuminé…
Il y a des militants d’extrême droite qui disent exactement la même chose…
Car, voilà, le POI se veut internationaliste, et on sait une ou deux choses sur ce que pense l’extrême droite là-dessus…
C’est fou le confusionnisme qui circule aujourd’hui…
plusieurs remarques : 1-on dirait que Simonet découvre le fonctionnement de LFI ou alors qu’elle essaie de nous faire croire que ce fonctionnement est nouveau ou récent. 2- comme beaucoup d’historiens et de politologues LFI refuse de définir le Hamas comme mouvement terroriste tout en condamnant les actes terroristes du 7 octobre. Elle veut rejoindre le maccarthysme ambiant ? 3- les « unitaires » eux ont toujours raison même quand Ruffin sort un tract entre 2 tours contre Mélenchon le boulet. Sur les forces militantes quand Ruffin à toutes ses campagnes fait appel à des militants de toute la France il n’y a pas de problème 4- sinon que pensent les « unitaires » de l’acharnement médiatique contre Mélenchon mais aussi LFI.
Lol la pauvre.
Alors, j’ai connu des choses de l’époque du M6R que je n’ai pas apprécié, et cela m’avait rendu assez sceptique vis-à-vis JLM. En plus j’ai un handicap, je suis personne TSA, et c’était particulièrement douloureux pour moi.
MAIS :
1) Raquel Garrido et les autres qui faisaient aussi partie du M6R – à l’époque ils n’ont rien dit. Pourtant il ne manquait pas des contributions sur l’espace en ligne du M6R – « Nous le peuple » d’après mémoire – alertant sur le manque de transparence etc. Ergo : Raquel Garrido, Simmonet et les autres sont des personnes marquées par le nombrilisme, égocentriques, élitistes.
2) Puis, au fur et à mesure que j’ai pu avoir une appréciation de l’époque dans laquelle on vit, je me rends compte que ce n’est PAS DU TOUT le moment d’avoir un truc hyper-horizontal tout ça. Quelque part dans le futur – oui, j’espère bien. MAIS là ce n’est pas possible le nombrilisme dont fait preuve Simmonet, Garrido, son mari et Ruffin !
Ah, mais les pauvres ! lol
Hilarant de lire Mme Simonnet critiquer la stratégie « substitutionniste » de LFI vis à vis du mouvement social quand elle l’a tant défendu pendant des années.
Cessez de prétendre que vos problèmes de personnes (des 2 côtés) sont des questions de lignes
La décision de LFI de ne pas vous compter dans ses rangs date du 14 juin. Il fait suite à la création de votre mouvement dissident Après d’avant 28 mai.
On lira ici le fil de tweets de Ludivine Bantigny qui fait pièces aux accusations grotesques selon lesquelles LFI aurait abandonné les ouvriers pour se tourner vers les banlieues. On attribue à Mélenchon une théorie qui vient de Terra Nova, un laboratoire d’idées « de gauche » lié aux milieux financiers (tiens, tiens, on retrouve cette même proximité avec les liens entre nos « frondeurs » et l’homme d’affaires Olivier Legrain) :
https://x.com/LBantigny/status/1811504310586323454
Danièle, je vous ai toujours soutenu. J’ai collé vos affiches. Mais là, vous me décevez.
Franchement, on est nombreux à être très profondément déçus de vous avoir entendu vous victimiser d’avoir été « purgés » alors que vous intriguiez avec Autain, Garrido, Corbière, Ruffin et cie, bien avant d’être « virés ». En effet, on apprend aujourd’hui que votre mouvement « Après » (Après JLM le déluge?) a déposé ses statuts dès le 21 mai 2024, avant même les élections européennes, et vous avez fait mine de rien depuis, c’est si lâche.
Ce n’est plus juste une déception, mais de la traitrise de votre part envers tous ceux qui ont cru en vous, et qui ont œuvré à la construction du mouvement, et milité depuis 2016.
On ne vous félicite pas d’employer des méthodes de soc dém.
JLM est tout sauf bête et nous lui devons la reconstruction d’une gauche qui gagne aux élections, ainsi que la baisse de l’abstention dans certains territoires, pire que tout. Cependant, il ne peut pas méconnaitre le fait qu’il est clivant, que ce soit en général ou au sein de la gauche, y compris en interne à LFI. Cela est probablement dû à ses imprudences, à ses erreurs, notamment ses colères, ses dérapages et surtout, à un sentiment de culte de la personnalité (dont il se défend trop souvent pour que ce soit inexistant, même si c’est -partiellement- inconscient, un culte entretenu par ses afficionados les plus radicaux et trop souvent agressifs; perso j’ai eu des doutes dès l’épisode des discours avec l’hologramme et ne suis pas le seul..). Bref, le sachant, pour le bien commun (la gauche commune, appelée NUPES puis NFP) il aurait dû non pas se retirer mais la mettre en veilleuse, rester plus en retrait et être prudent, en bon père de famille qu’il aurait pu être. Et bien non, il a jeté de l’huile sur le feu. Je suis extrêmement déçu par son attitude et pense que nous allons la regretter longtemps.
J’ai l’impression que souvent quand on critique JLM on critique en réalité la Ve. Il ne faut pas confondre JLM avec ce qu’il fait pour pouvoir exister dans la Ve.
C’est vrai que la Ve est très centrée sur les présidentielles, et avec cela sur les personnes.
Maintenant cela s’accentue avec le paysage médiatique, réseaux sociaux, etc.
Donc voilà, JLM agit pour que ce qu’il représente politiquement soit présent dans la Ve. Cela implique des choix stratégiques etc.
Moi aussi je peux avoir ma dose – mais voilà, je sais ce que c’est la Ve, d’autant plus quand on n’est pas en phase avec politiquement (de gauche, 6ème, …). Il faut trouver le moyen d’exister pour persister tout en se démarquant.
L’attrait permanent de JLM pour les dictateurs de fait en place, dans des pays sans élections son admiration pour des régimes ou les prisonniers politiques ne sont pas rares suffit pour l’apprécier.
Quand je l’entend ratiociner sur les garanties a donner à la Russie de Poutine je sais a qui je parle.
Pour le reste c’est un viel homme qui poursuit un rêve, un autocrate. tendu vers 2027 ou il espère se retrouver en face de MLP qui sait que le temps travaille pour elle..Tout se passe bien..les mesures économqiues suicidaire au menu d’un programme irréaliste, le chaos permanent comme mode de fonctionnement, l’instabilité permanente, le refus de la gauche d’attaquer les problèmes réels de l’immigration en France (l’invention du réfugié climatique..une perle), le clientélisme pour les musulmans (remboursement des frais pour le voyage a la Mecque…laicité…?….), la route se dégage pour MLP.
La lecture des CV des membres de LFI et une vraie leçon de chose..des militants professionnels..pas d’expérience du monde des entreprises vues comme des ennemies….la lecture des CV des Verts est a pleurer….
Merci, allez, maintenant vous pouvez aller répandre votre confusionnisme d’extrême droite ailleurs.
Vous n’avez pas autre chose que des slogans pour deb’ ? Dans ce cas inutile de répondre non ?
Il y a trois maires affiliés LFI. Les municipales, c’est un peu la base d’un vrai mouvement de terrain non ?
C’est un peu juste pour parler de reconstruction de la gauche.
« Il y a trois maires affiliés LFI. Les municipales, c’est un peu la base d’un vrai mouvement de terrain non ? »
Déjà les conseils municipaux ne se résument pas aux maires. Prenons Grenoble par exemple.
Sinon, dans un temps où le fossé entre les élus et la société s’agrandit au fur et à mesure que les inégalités se creusent, il est particulièrement intéressant de voir comment ça se passe aux présidentielles. Car c’est l’élection avec le plus de participation, décisive pour l’évolution de ce fossé et ces inégalités.
« Prenons Grenoble par exemple. » Peux-tu développer, s’il te plaît?
Grenoble est plus une pub Canada Dry qu’une expérimentation écolo-sociale
Si vous choisissez d’imposer l’orthographe inclusive, au moins, soyez cohérente…C’est déjà suffisamment pénible!
Dans cette longue missive de D Simonet bcp de choses sont intéressantes , certes sujettes à caution, mais tout cela est normal et participe du débat.
Par contre un détail (et ce n’en est pas un du tout !) m’horrifie c’est sa volonté de s’en prendre à la position de LEGAVRE (je précise – avec lequel je n’ai pas d’atomes crochus-) seul à avoir le courage de refuser de s’aplatir devant la soumission de la France à l’hégémon US – via l’Union Européenne – sur la question du financement de la guerre que mènent les grands groupes d’armements américains et Rheinmetal en particulier CONTRE et non pas »pour » les peuples ukrainien mais aussi russe. Faui-t-il, ici, rappeler la formule d’un dignitaire Républicain au Congrès (citation de mémoire) »cette guerre est très bénéfique pour nous et se déroule ailleurs que chez nous … nous la mènerons jusqu’au DERNIER UKRAINIEN ». Ne pas avoir la lucidité et/ou l’honnêteté d’oser se démarquer de la pression qui s’exerce sur les rangs insoumis – comme sur l’ensemble des populations européennes- via les institutions, les medias, les lobbys et … les financeurs (et oui !!!) c’est scandaleux. En Allemagne pourtant une alternative contre cette guerre a osé bravé les interdits, elle s’appelle Alliance Sarah Wagenknecht … donc c’est possible et l’exemple doit être suivi, ici en France par ceux qui se prétendent insoumis (POI ou pas POI).
Et bien bonne route Danielle en social- démocratie.
« L’après » a-été créé le 21 mai donc avant que ne soyez désinvesti-es ! Comme quoi elles et ils ont bien fait.
Je ne regrette pas votre départ car je ne partage en rien tes analyses ( Gaza, terrorisme au lieu de crimes de guerre, défense de Glusckmann et attaque de Thomas Portes , la citation de Phillipe Martinez, etc,etc).
Par contre je pense qu’il faut s’interroger sur quelle démocratie dans le mouvement ? Sujet difficile ; est-ce que le PS et ses courants ou le PC et son centralisme sont-ils démocratiques?
Je trouve que tu manques de tendresse ( si chère à Ruffin) pour Mélenchon avec qui tu as partagé tant de combats.
Sans « le boulet » (et d’autres ) la gauche n’existerait plus. Et « L’après » non plus.
Les médias du bloc bourgeois vont beaucoup vous inviter, dans un premier temps, pour vos attaques contre Lfi, puis ils vous jetteront une fois le service rendu.
Garrido avait déjà commencé à servir de caution de gauche à la chaîne crapoteuse de Bolloré, où elle s’était faite embaucher. Elle n’a pas été payée de retour.
Oui, en politique, on.perd des batailles. C’ est la loi du genre. Il ne faut pas ensuite cracher dans la soupe.çà manque d’ élégance et donne une indication sur le niveau auquel on se situe.
Si je comprends l’argumentation de Danielle Simonnet, c’est la faute à la direction de LFI que nous avons perdu la bataille des retraites !
Oui voilà, on croyait que c’était la Ve, Macron tout ça, mais non, apparemment il faut mettre ça sur la direction de LFI lol
Eh ben oui ! Pas débat possible par leur faute. Pour un parti qui se dit démocrate, le bocage systématique à condamné tous les travailleurs et surtout ceux du privé, on n’est pas à la sncf, à la pire version de la réforme. Quoi que vous en pensiez il n’y aura pas d’abrogation, c’est terminé et le discours de lfi est une tromperie. Mais ils ont leur fauteuil bien confortable maintenant alors… peu importe s’ils sont débiles.
Salut
Pourquoi tourner autour du pot sans aborder la question centrale qui empêche de recomposer une gauche sociale, démocratique et unitaire. Jean Luc Mélenchon a évolué sur 40 ans d’une position progressiste front de gauche, qui a été le meilleur de son itinéraire vers un national-populisme, dont France Insoumise est le fruit pourri. Jean Luc Mélenchon est devenu strictement un homme de la Vème République, qui ne peut penser son avenir et notre avenir qu’à travers le maintien et la défense des institutions du « coup d’état permanent ». Je salue l’initiative des Unitaires mais je dis que s’ils veulent maintenir leur cap, ils doivent clairement aborder cette question. La France Insoumise c’est le 49.3 à tous les étages, il n’y a pas de place pour la démocratie en son sein et ceux qui ont levé le doigt sont ou seront éjectés.
Par ailleurs Daniele Simmonet aborde la question du positionnement de la FI vis à vis des organisations syndicales, c’est un point central. La remise en cause, qui fut un échec dans la grève des retraites de la stratégie d’une manifestation FI en lieu et place du front syndical commun, est une position de type bonapartiste: il y a le leader et le peuple. Pas de corps intermédiaires! Je ne dirai pas à quel mauvais souvenirs dans l’histoire du mouvement ouvrier cela me fait penser…
Sur la question de la campagne des législatives, les partis n’ont pas joué un rôle central, ils ont surfé sur le mouvement. l’initiative de mobilisation populaire est venue des organisations syndicales, et de la place très spécifique tenue par les cheminots syndicalistes, soutenus par la direction confédérale CGT., et la FSU. Là on sort de la logique strictement électorale. Il y a un mouvement pour soutenir le Nouveau FP, mais à la différence de 2022, il y a une volonté de contrôler démocratiquement les élus. C’est la question de la nouvelle république et de la constituante souveraine pour y parvenir qui est posée. La digue contre le néo-fascisme tiendra si on avance dans cette voie. Sinon, dans la logique actuelle rien ne leur interdira de prendre le pouvoir.
Discutons…
Vous dites que JLM « empêche de recomposer une gauche sociale, démocratique et unitaire ».
Du coup avant son départ du PS cela était sur la bonne voie ? Perso j’ai plutôt l’impression qu’avant ça n’allait pas du tout.
Depuis la trahison sous Mitterand, Jospin jusqu’à ce que JLM a quitté le PS, on n’a eu que la progression de l’extrême droite.
Ce n’est que depuis que JLM a quitté le PS qu’une force de gauche a pu revenir.
Après la question c’est : comment, dans la Ve, parvenir à arriver au pouvoir pour ensuite rompre avec le virage à droite depuis la trahison sous Mitterand ?
Perso je crois que JLM et LFI sont sur la bonne voie. Les masques sont en train de tomber un peu partout, aux Etats-Unis aussi (au fur et à mesure que la faillite de Biden et son parti est exposée au grand jour).
Que ce soit aux Etats-Unis ou en France, la question se pose de plus en plus : Qui peut encore avoir confiance en les médias mainstream ? Qui peut encore avoir confiance en un système, le capitalisme, qui dénature la démocratie représentative ?
Danielle Simonnet semble inconsciente par rapport à où on se trouve historiquement. Les fissures du système deviennent de plus en plus visibles. Ce n’est pas le moment de mettre un coup de frein à la dynamique positive de LFI (qui n’arrête pas de progresser d’élection à élection).
D’ailleurs c’est votre point faible : A bas JLM, vous dites, à bas LFI, pour recommencer à zéro – mais croyez-vous vraiment que c’est judicieux ? Avez-vous conscience du moment historique dans lequel on se trouve ? Avez-vous conscience du fait que sans LFI le taux de participation aurait été bien plus bas dans les élections ?
LFI a une base. C’est arrogant et élitiste de nier sa prise avec le temps contemporain.
La stratégie syndicale ? Lors de la mobilisation contre la réforme des retraites, les bureaucrates syndicaux ne nous ont proposé que des marches digestives Bastille-Nation qui, à force, ont épuisé tout le monde. Impossible d’aller au delà et de proposer quelque de plus radical, sinon ça aurait braqué la CFDT. Tout ce qui a été entrepris l’a été pour maintenir ce qu’on a appelé l’unité syndicale. Comme si l’unité avec le syndicat jaune (la CFDT) était une fin en soi.
Beau service au grand patronat et au Pentagone. Bravo! À bas la gauche, à bas la démocratie, vive la pseudo-dissidence au service du chantage néolibéral.
Intéressant sur le fond pour qui veut comprendre ce qui se passe.
Mais vraiment l’écriture inclusive et le iels rend la lecture très pénible et n’apporte strictement rien. Dommage lorsque l’on veut s’adresser au plus grand monde…
Quelle lubie.
Faut juste faire abstraction de ce qui est très orienté lol
Ce n’est pas le moment de mettre un coup de frein à la dynamique positive de LFI (qui n’arrête pas de progresser d’élection à élection).
LFI a gagné 2 sièges de plus qu’en 2022 pendant ce temps le RN est passé de 3 millions d’électeurs a plus de 10 millions…La France est majoritairement à droite et largement, la clientèle de LFI est surtout urbaine et ce n’est pas un hasard si le RN arrive en tête dans 92 % des municipalités et villes au premier tour.
Vous parlez comme un militant d’extrême droite. C’est bien LFI qui fait le plus peur à l’extrême droite, contrairement au ps, eelv et pcf.
Incroyable mauvaise foi ! Et vous allez dire que le nfp est déterminé à gouverner dans une merveilleuse union. Il y a une personne plus loin qui vous suggère de vous poser la question du pourquoi la montée du rn, il y a beaucoup de raisons mais une des plus flagrante n’est elle pas la stupidité à croissance exponentielle du discours offert par la gauche l.f.i.ste et ses sbires guignolesques ? On voit aujourd’hui qu’il n’y a aucune alternative, Mélanchon est un petit dictateur pas assez bête pour s’entourer de gens intelligents qui pourraient lui faire de l’ombre, Faure est trop timoré et le ps encore instable, il pourrait le faire mais il faudra faire des compromis et apparemment le nfp ne le permet pas. Finalement Ruffin a raison: tous des cons !
N’oublions pas non plus la tentative de prise de controle du POI/Melenchon sur la CGT en poussant la candidature de Cecile Verzeletti a la tete de la confédération au dernier congrès. Un moyen pour les melenchonsites de controler voire de discréditer la CGT. Verzeletti candidate du POI/LFI/NFP qui vous a été opposée, Madame Simonte, se discreditant immédiatement aux yeux de nombre de CGTistes… Il semble qu’elle y ait perdu son siège au sein de la direction confédérale…
Il semble que ce qui vous dérangez vraiment est une CGT indépendante du PCF.
Que faisaient Danielle Simmonnet et les autres « purgés » en juin 2019 quand Charlotte Girard quitta LFI en désaccord sur l’organisation et la stratégie.
Ils soutenaient Melenchon car ils étaient bien en cour auprès de lui et la purge concernait les autres. Ce n’est qu’après être tombés en disgrâce que les courtisans sont devenus les contempteurs de Melenchon.
Des ambitions personnelles contrariées habillées de désaccords politiques. Médiocre.
Bonjour Danielle,
Nous nous sommes connus au sein du PG, voilà quelques années, après le Congrès de 2015 où j’étais délégué pour mon département (16).
De suite, je précise :
– J’ai soutenu les « purgés », lorsqu’ils ont décidé de maintenir leurs candidatures avec le logo NFP. J’approuve leur rupture avec LFI. Je me réjouis de vos réélections et je déplore le retrait de Raquel qui aurait été réélue, comme Alexis, toi-même et Henrik.
– Personnellement, j’ai quitté le PG, après le Congrès de 2021 et LFI depuis l’été 2022, suite, de mon point de vue, à la création très politicienne et électoraliste de la NUPES.
– C’est donc très clair, je n’interviens pas d’une manière hostile. Je note que les « insurgés », dont tu fais partie, ont mis du temps pour parler de démocratie au sein du mouvement. Pour être précis, ils ont attendu la disgrâce prononcée par JLM. Ils ont donc bénéficié des pratiques autocratiques jusqu’à leur mise à l’écart… Je le dis sans acrimonie, mais ce sont des faits.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt ton billet et je ne peux que regretter que ce soit seulement maintenant que tu décides de faire un certain nombre de révélations importantes, voire décisives, quant à ce qui s’est passé en interne. Puisque tu dis avoir posé en interne la question de la démocratisation de LFI, pourquoi ne pas avoir signé l’Appel (https://www.appel6replfi.fr/l-appel). Je sais que tu étais au courant de cet appel qui est lancé par 560 signataires de base LFI. Pascal Martin, par exemple, le soutient. Mais je sais aussi qu’un certain nombre de députés LFI ne veulent pas que leur nom soit publié au bas de cet appel… Pourquoi ne pas s’inscrire dans une démarche qui part de la base ?
Aujourd’hui, cet appel est devenu caduque et il va falloir se resituer. Certains des membres de cet appel rejoignent L’APRÉS ou s’apprêtent à le faire. Je n’en fais pas partie, même si je suis votre actualité (je me suis inscris pour recevoir vos alertes). Pourquoi ?
– parce que je milite pour une révolution citoyenne qui n’a pas besoin de se rallier à des leaders issus (excuse moi) des professionnels de la politique qui nous ont toujours déçus et de nombreuses fois trahis,
– car je ne veux plus participer ou cautionner cette vaste et éternelle pièce de théâtre qu’est la politique politicienne dont vous faites partie. Je veux que chacun joue cartes sur table,
– enfin je veux un chemin vers une véritable révolution qui exclu donc la social démocratie qui ne remets toujours pas en cause le capitalisme et je milite donc pour une 4ème Internationale révolutionnaire et écosocialiste. La voie a été ouverte au début du PG et elle s’est vite refermée à partir du M6R et la création de LFI, mouvement tellement gazeux que l’enfumage est permanent et je considère qu’il a définitivement tué le PG (il n’est qu’à voir le déroulement des deux derniers Congrès 2021 et 2024…). La démocratie bafoué également et abandon de fait du parti creuset.
Il te reste à me démentir dans les actes et je te promets de revoir mon avis par rapport à tout ça.
Bien fraternellement
Tout ça sent le sapin pour LFI, et c’est bien dommage. JLM avec LFI et la NUPES a sauvé la gauche d’une déroute totale en 2017 puis 2022. Toutes les organisations politiques de la gauche peuvent, pour l’histoire, le remercier et lui rendre hommage. Mais la politique au quotidien ne se nourrit pas d’histoire, elle prend racine dans le quotidien de la population. C’est sans doute ce qu’a mieux compris stratégiquement le Front National puis le Rassemblement national qui grimpe d’élections en élections. Au contraire, LFI et JLM ont choisi une autre voie et sont tombés dans le piège tendu par Macron et les libéraux qui consistait à place un signe égal entre extrême-gauche et extrême droite, bien que sur le fond ce soit totalement faux. Il est regrettable que JLM se soit acoquiné avec des groupuscules comme le POI dont l’objectif n’est pas de gouverner mais de constituer une opposition radicale permanente sans jamais se confronter à l’exercice du pouvoir politique. En ce sens, il est retombé dans ses années de jeunesse lorsqu’il militait à l’OCI. Les épisode Hamas, Ukraine, purge interne, laisseront des traces profondes dans les têtes de celles et ceux qui attendent autre chose.
Le récit classique des (nombreux) purgés des (innombrables) sectes d’extrême gauche (« On m’a viré alors que moi je soutenais la ligne juste, et maintenant on me traîne dans la boue » ), sans grand intérêt, si ce n’est de montrer le rôle du POI (héritier de l’OCI du peu regretté Lambert, où Melenchon comme Jospin ont fait leurs premières armes) dans LFI…
Des personnes d’extrême droite disent exactement la même chose que vous.
@Lucien Matron Vous dites que la politique « prend racine dans le quotidien de la population ». Justement, LFI s’implante dans la société et fait voter des personnes qui n’auraient pas voté sinon. C’est autre chose qu’EELV, le PS et le PCF.
Mélenchon est-il vraiment retombé dans ses erreurs de jeunesse ? Quand il a quitté l’OCI en 1976 (?), pour rentrer au PS, un dirigeant de l’organisation trotskyste, Charles Berg affirme qu’il n’a pas été « radié » de l’OCI comme il l’affirme, mais qu’il a « négocié » son départ avec lui (voir Wikipédia : « Cela lui vaut, selon lui, d’être « radié » de l’organisation — Charles Berg, dirigeant lambertiste, affirme de son côté qu’il a « négocié son départ » avec lui »). Qu’est-ce que ça veut dire « négocié son départ » ? Quel arrangement a-t-il passé avec la direction de l’OCI ?? Mystère qui laisse songeur… Découvrira-t-on un jour qu’il y a eu un deuxième cas « Jospin » (sous-marin de l’OCI durant toute sa carrière politique) dans le PS ? ça serait assez extraordinaire, cela signifierait qu’à deux reprises, deux adhérents d’une petite secte trotskyste groupusculaire, ont peut-être failli devenir présidents de la République française ? Mais tout ça n’est que de la politique-fiction, nullement étayée dans le cas de Mélenchon par des preuves, seulement de grosses interrogations…
Bonjour Danielle,
Nous nous sommes connus au sein du PG, voilà quelques années, après le Congrès de 2015 où j’étais délégué pour mon département (16).
De suite, je précise :
– J’ai soutenu les « purgés », lorsqu’ils ont décidé de maintenir leurs candidatures avec le logo NFP. J’approuve leur rupture avec LFI. Je me réjouis de vos réélections et je déplore le retrait de Raquel qui aurait été réélue, comme Alexis, toi-même et Henrik.
– Personnellement, j’ai quitté le PG, après le Congrès de 2021 et LFI depuis l’été 2022, suite, de mon point de vue, à la création très politicienne et électoraliste de la NUPES.
– C’est donc très clair, je n’interviens pas d’une manière hostile. Je note que les « insurgés », dont tu fais partie, ont mis du temps pour parler de démocratie au sein du mouvement. Pour être précis, ils ont attendu la disgrâce prononcée par JLM. Ils ont donc bénéficié des pratiques autocratiques jusqu’à leur mise à l’écart… Je le dis sans acrimonie, mais ce sont des faits.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt ton billet et je ne peux que regretter que ce soit seulement maintenant que tu décides de faire un certain nombre de révélations importantes, voire décisives, quant à ce qui s’est passé en interne. Puisque tu dis avoir posé en interne la question de la démocratisation de LFI, pourquoi ne pas avoir signé l’Appel. Je sais que tu étais au courant de cet appel qui est lancé par 560 signataires de base LFI. Pascal Martin, par exemple, le soutient. Mais je sais aussi qu’un certain nombre de députés LFI ne veulent pas que leur nom soit publié au bas de cet appel… Pourquoi ne pas s’inscrire dans une démarche qui part de la base ?
Aujourd’hui, cet appel est devenu caduque et il va falloir se resituer. Certains des membres de cet appel rejoignent L’APRÉS ou s’apprêtent à le faire. Je n’en fais pas partie, même si je suis votre actualité (je me suis inscris pour recevoir vos alertes). Pourquoi ?
– parce que je milite pour une révolution citoyenne qui n’a pas besoin de se rallier à des leaders issus (excuse moi) des professionnels de la politique qui nous ont toujours déçus et de nombreuses fois trahis,
– car je ne veux plus participer ou cautionner cette vaste et éternelle pièce de théâtre qu’est la politique politicienne dont vous faites partie. Je veux que chacun joue cartes sur table,
– enfin je veux un chemin vers une véritable révolution qui exclu donc la social démocratie qui ne remets toujours pas en cause le capitalisme et je milite donc pour une 4ème Internationale révolutionnaire et écosocialiste. La voie a été ouverte au début du PG et elle s’est vite refermée à partir du M6R et la création de LFI, mouvement tellement gazeux que l’enfumage est permanent et je considère qu’il a définitivement tué le PG (il n’est qu’à voir le déroulement des deux derniers Congrès 2021 et 2024…). La démocratie bafoué également et abandon de fait du parti creuset.
Il te reste à me démentir dans les actes et je te promets de revoir mon avis par rapport à tout ça.
Bien fraternellement
Mélenchon n’est pas encore à terre malgré tous les coups qu’il prend depuis 2016, des droites, des gauches
et maintenant l’uppercut en interne qui se prépare depuis bien avant 2022 …
Les ultra- libéraux et leurs amis pourront se réjouir mais juste un temps car la jeunesse s’impatiente.
Macron a réussi à choisir sa gauche et L’APRÈS son media. Bon vent
Bonjour
La cuisine politicienne c est comme une mauvaise ratatouille. Pas de bons légumes pas de bon chef cuistot = plat acide et immangeable comme:
1) l écriture inclusive qu on veut imposer de force pour faire dans le coup alors que c est illisible intraduisible ,fait plaisir a une minorite de profs de sociologie et totalement futile
2) un homme faussement modeste eternel candidat de 71 ans qui adore le Venezuela ( c est son droit ) auteur de « qu ils s en aillent tous »…
3) le nfp qui est tres largement minoritaire en voix dans ce pays ( eh oui c est la réalité electorale)
4) vous êtes vous interrogés serieusement sur les raisons du vote rn ? en dehors de traiter leurs électeurs de fachos congénitaux?
Votre analyse démontre aussi que l aspect écologie n est vraiment qu un alibi.Seul compte lf fait d être elu(e)
Bonne chance
« vous êtes vous interrogés serieusement sur les raisons du vote rn ? »
Confusionnisme, désespérément, ne plus croire à la gauche suite à la trahison de ce qui se disait de gauche et était au pouvoir sous Mitterand, Jospin, Hollande…
Les raisons sont multiples. La soumission à la politique de droite de l’UE étant centrale.
Expliquez-vous sur « l’épisode Hamas ». Demain, quand Israël négociera avec le Hamas (peut-être même qu’ils le font déjà, en sous main), comme on a négocié hier avec l’ANC de Mandela ou le FLN, qui utilisaient l’arme du terrorisme, vous direz que Mélenchon avait raison. On ne fait la paix qu’avec ses ennemis.
Je comprends tout à fait le distinguo entre la branche politique du Hamas, qui est une organisation de résistance intégriste islamiste (qu’il faut combattre à ce titre) et la branche militaire qui utilise l’arme du terrorisme. Mélenchon n’injurie pas l’avenir, il connait l’Histoire.
Le Hamas n’est en rien une organisation de « résistance » : c’est une milice de contrôle social et religieux. Une organisation de résistance aurait eu tendance à organiser le peuple Le Hamas ne fait pas mieux que les gardiens de la révolution iraniens, servir la soupe aux ayatollahs, à Poutine et à Assad.
Je penche plutôt pour l’attitude moins noir-blanc de Davesnes. Il est vrai qu’au fond tout le problème est Israël. L’évolution de Hamas s’explique par l’action d’Israël.
On ne va pas inverser les rôles. L’occupant inhumain est Israël.
https://x.com/OwenJones84/status/1806044876817182919
Comment Simonnet est tombée dans ce bourbier ? Maintenant c’est clair : vous aviez déjà trahi votre propre mouvement et les électeurs et électrices qui allaient voter pour vous en vous croyant insoumis alors que vous aviez déjà négocié dans le dos de votre mouvement votre ralliement au PS dès les résultats proclamés. Il a donc fallu d’urgence vous écarter des listes et présenter des candidats vraiment LFI contre vous, avec deux semaines pour se faire connaître et comprendre des électeurs déboussolés. La prochaine élection, vous serez finis. On a compris votre jeu. Ce que vous appelez des « insoumis unitaires » (vous, quoi, 5 individus), ce sont ceux qui étaient unitaires (du côté de) avec les adversaires politiques des insoumis. Autain avait déjà essayé avec son bib bang/flop contre LFI. Elle a recommencé, et n’a jamais rien fait d’autre que cela. Depuis des années. C’es Miss Complot qui se voit plus belle qu’elle l’est au point se s’imaginer première ministrable alors qu’elle n’a jamais eu plus de 500 adhérents dans les innombrables groupuscules qu’elle n’a cessé de créer. A la fin, la réalité s’imposera. La seule planche de salut pour vous désormais, c’est de rejoindre le PS. Auquel Simonnet s’est opposée à Paris pendant 20 ans. Mauvais choix. Mauvaise fin de parcours ! lamia el aaraje doit bien rigoler. Vous auriez pu être tout. Vous allez bientôt n’être plus rien. Parce que le PS d’Hidalgo n’a plus rien à faire de vous. Maintenant que vous lui avez servi, ils vous jetteront et vous feront payer le passé. Avec intérêts. Quand aux insoumis, ils ont maintenant de préparer les prochaines élections contre vous. Et ce sera une autre histoire. Y compris à Montreuil où vous ne pourrez pas toujours vous cacher derrière l’ultra minoritaire appareil de la mairie PCF, du PS et des macronistes
Dans les jours et les semaines qui ont suivi l’attaque du Hamas le 7 octobre, les responsables et militants LFI ont perdu un temps fou à tenter d’expliquer dans les médias pourquoi, JLM n’avait pas qualifiée les attaques de « terroristes » , en vain : les conséquences et les dégâts politiques sont arrivés. C’était des attaques terroristes, il fallait le dire et le répéter . Il serait aujourd’hui beaucoup plus facile de qualifier les carnages quotidiens de l’armée israélienne à Gaza.
« C’était des attaques terroristes, il fallait le dire et le répéter. »
Je trouve assez consternant cet appel à l’uniformise. Ce n’est pas démocratique.
Pour rappel : le terrorisme n’est jamais qualifié de façon objective.
Les dictatures ne permettent pas de discussion autour de ce que c’est le terrorisme.
Les démocraties en bonne santé, par contre, vont toujours permettre la discussion autour de ce que c’est le terrorisme, car reconnaissant que ce n’est pas quelque chose qui est qualifiée de façon objective.
Puis : on sait maintenant que le soutien inconditionnel à Israël n’a pas eu un bon effet sur Israël.
Ce n’est pas le manque de soutien à Israël qui est le problème, c’est le trop de soutien à un régime qui ne peut que rappeler des pages sombres de l’histoire de l’Afrique du Sud – et cela n’a pas commencé avec Netanyahu.
Baisser le pantalon aux Etats-Unis ne sert à rien.
Les medias se foutent complétement des réponses des LFI, car leur travail rémunéré, souvent grassement, consiste à taper sur ces pauvres qui viennent s’exposer à des questions qui n’en sont pas, et à des insinuations plus ou moins infamantes. Combat perdu d’avance, mais qu’il faut inlassablement continuer à mener, si possible avec le sourire. Guerre idéologique acharnée, d’usure intellectuelle et psychologique. Si vous voulez avoir une petite idée de la servilité absolue de ces gens de « parole perdue », écoutez donc le « reportage » aujourd’hui disponible grâce à LACROIX RIZ (conférence récente) de la réception à Paris, en décembre 1938, je dis bien en 1938, donc après la mise en oeuvre des lois anti-juives-et autres, du ministre nazi des Affaires étrangères venu présenter le « traité de non-agression et d’amitié entre la France et le Reich », que DALADIER avait refusé de signer à Munich en octobre…à la différence de Chamberlain qui le brandit lors de son retour à Londres. Croyez-vous donc que les temps ont « changé » ? Les problèmes, oui, mais les moeurs et habitudes des « pisseurs de copie » comme disait je ne sais plus qui…
Mélenchon esr une calamité pour la gauche…
Vachement bien argumenté !
Il y a des personnes d’extrême droite qui interviennent de cette manière, car c’est bien JLM et LFI qu’ils craignent.
Et Macron ? Et Hollande ? Et Wauquier ? Ce ne sont pas des calamités, et pas seulement pour la gauche ? En plus, EUX sont au pouvoir !
Officiellement (Macron) ou en sous-main (Hollande, Wauquier)
On est un peu dans la malédiction de la gauche telle que vécue par Orwell pendant la guerre d’Espagne : toute l’énergie est dépensée à des luttes internes, au service d’une machine à perdre qui donne finalement le pouvoir à ceux qui sont théoriquement le vrai adversaire.
Si JLM avait qualifié les attaques du 7 octobre de terroristes, car elles l’étaient, nous n’aurions pas à couper les cheveux en quatre ou a chercher des qualifications objectives qui n’ont pas lieu d’être. D’ailleurs de nombreux élus LFI ont admis le caractère terroriste des attaques depuis sans se faire disqualifier par les dirigeants LFI.
Par ailleurs, ce matin sur France Inter Clémence Guetté, une des nommées de LFI pour le poste de première ministre, n’a pas dit autre chose sur l’expression politique. Elle a affirmé que les colères pouvaient être légitimes mais qu’aucune ne justifiait la violence. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT est sur la même ligne. Une parole juste, claire, et déterminée porte bien plus que des excès de langage surtout lorsqu’elle est soutenue par une mobilisation populaire forte. La plupart du temps, le calme déstabilise les interlocuteurs qui ne cherchent que la « castagne » pour faire du buzz.
« car elles l’étaient »
Il faudrait peut-être lire 1984 de George Orwell cet été. Ou alors Kallocaïne de Karin Boye.
Je trouve que vous prenez l’action d’Israël avec beaucoup trop de légèreté.
Pour moi le terrorisme est là où il a ses racines.
Israël est un état orwellien.
Oui la politique du gouvernement israélien est une politique d’Etat terroriste, colonialiste, ultra nationaliste, ultra conservatrice, islamophobe et non laïque. Face aux états avec régimes islamistes, Israël est un état avec un régime parlementaire instrumentalisé par les ultra religieux. La solution à deux états en paix est encore très éloignée. Vous avez raison de vouloir remonter aux racines, mais rien ne peut justifier, d’où qu’elles viennent les méthodes barbares. Un mort palestinien est un mort de trop, un mort israélien est un autre mort de trop. Nous n’avons pas d’autre choix à faire que celui du Cessez le Feu et de la Paix.
« Face aux états avec régimes islamistes, Israël est un état avec un régime parlementaire instrumentalisé par les ultra religieux. »
Ça reste un état qui traite certains comme des sous-êtres, cela a aussi été le cas quand les ultra religieux n’ont pas été au pouvoir.
Quant aux régimes islamistes, ils ne sont pas une excuse pour traiter les palestiniens comme de la merde, d’autant plus que Netanyahou était en pleine coopération avec par exemple l’Arabie Saoudite et activement instrumentalise le Hamas.
Derrière tout ça les Etats-Unis : Biden et Trump étant sur quasiment la même ligne – pour des mauvaises raisons géopolitiques, rien d’autre. La politique américaine depuis la guerre froide étant une catastrophe.
https://x.com/OwenJones84/status/1806044876817182919
L’attitude de ces individus qui avant les élections avaient fait scission en créant une association opposée à lfi, mais demandant malgré tout le patronage du mouvement afin de se faire élire ,est tout simplement malhonnête . La situation du » petit peuple » ( Nelson MANDELA ) appelle une réaction totalement différente,à savoir l’unité avant tout et non la » gamelle » . Je leur dis mon écoeurement .
Michel JUSSIAUME ,un vieux monsieur de bientôt 89 ans ( militant associatif ) .
J’approuve, et j’ai 85 ans !
« (…) pour l’impulsion de comités NUPES à la base en se défiant de toute tentation hégémonique. »
Quel intérêt pour LFI qui avait réussi à imposer une vraie gauche de rupture de se fondre (hors coalitions électorales) avec PS EELV etc ?
Juste à revenir à un gauche molle, à rapprocher le centre de gravité de la gauche vers Glucksmann, Delga, Mayer-Rossignol etc… Bref, de recréer une forme PS avec des courants, et dans lequel celui de la gauche radicale redeviendrait minoritaire. Super idée… Pour rappel, on ne gagne pas avec cette « gauche » là. Ah si, ça peut arriver, comme Hamon (l’aile gauche du PS) aux primaires PS. Et il s’est passé quoi ensuite ? Ah oui, Valls (l’aile droite), qui avait donc « démocratiquement perdu » , s’est barré chez Macron, quand bien même il s’était pourtant engagé à soutenir le vainqueur,
Vu comment le PS manœuvre actuellement pour imposer un premier ministre PS et refuse, pas juste Mélenchon, mais n’importe quel insoumis, et même Bello qui n’est même pas vraiment LFI, mais vu qu’elle s’entend bien avec Mélenchon alors ça va pas. Ca aurait donné quoi exactement des comités NUPES avec des gens comme ça à part à noyer LFI avec les sociaux-démocrates et donc affaiblir sa ligne gauche radicale qu’elle a mis énormément de temps et d’énergie à imposer à gauche ?
On ne gagnera JAMAIS à se fondre avec le PS.
» on ne gagnera jamais à se fondre avec le PS »…Il ne s’agit pas de se fondre mais de travailler avec. Pour le résultat , je ne sais pas car je ne lis pas dans le marc de café. Ce qui est certain, c’est qu’on ne gagnera jamais en restant seul et isolė. Ça vous intéresse des gouvernements du centre, de la droite et de l’extrême droite, pendant des décennies ? Pas moi. Le Nouveau Front Populaire rassemblé, n’arrive pas à une majorité parlementaire absolue. Il est donc plus intelligent et plus urgent de travailler à renforcer le NFP plutôt que l’inverse.
Il y a un point d’histoire réelle, et non de récits personnels arrangés, (mais pas au goût de rhum…), que beaucoup semblent avoir oublié : à peine élu en 2022, le camarade ROUSSEL s’est empressé de déchirer le programme que le PCF avait adopté avec ses partenaires, et donc de proclamer à chaque « bonne » occasion publique que la NUPES c’était fini et bien fini. Peu de gens se sont intéressés à cet épisode en raison des faiblesses électorales-idéologiques-organisationnelles de ce qui reste de l’ancien « premier parti de France ». Des historiens finiront par démontrer que cette décision, apparemment unilatérale, était le signe avant-coureur d’une opération d’envergure pour l’horizon 2027. Des « expérimentations » avaient déjà eu lieu, la plus spectaculaire, mais soigneusement occultée depuis, à la Municipalité de Marseille : faut-il vous faire un dessin ? Et comme par un « heureux » hasard, le Maire de Marseille est présent aujourd’hui à Paris, et aussi dans les médias.
On est donc en droit de se demander si les « purgés » et consorts faisaient partie de l’ensemble planifié de l’opération « exclusion » d’un bout de l’omelette ! La « création » de leur officine dès le 21 mai 2021, avant les Européennes, pourrait le faire croire, non ? Mais, patatras, Jupiter a frappé en prononçant la dissolution, et a permis de crever l’abcès. A suivre
je vous ai lue , je ne dirais pas « je vous ai comprise » car cela m’a semblé très pointu, très compliqué et je vous livre le point de vue d’une candide de la politique .J’ai estimé toutes vos actions, votre engagement social, votre énergie , j’ai dû même vous le signaler par quelques tweets .Raquel Garrido , Alexis Corbière, dont j’ai acquis le livre « Jacobins ! » François Ruffin -à qui j’avais même écrit – bref, je pensais à vous comme à des amis politiques et vous voilà devenus « dissidents » de ce grand mouvement populaire Nupes puis NFP qui nous a donné tant d’espoir et a tout de même réussi une partie de sa mission : écarter le RN .!Le grand méchant loup qui en est l’instigateur, la cheville ouvrière , Mélenchon, serait donc la principale cause de cette scission ?J’ai du mal à croire que vous aussi à l’image des medias, des journalistes de plateaux ou de jungle tels des hyènes aux babines retroussées, le traitiez de » clivant ». Serait-il si honni s’il ne faisait pas peur et cette peur n’est-elle pas à son honneur à lui qui se bat avec son caractère, son tempérament, son art oratoire incontestable, pour les mêmes valeurs que vous défendez vous-mêmes ?Faut-il bannir toute idée de négociation , de compromis tels qu’on les recherche en ces jours, toute espérance d’entente entre des « frères d’armes « , barrer le mot » fraternité » ? Allons , ne nous décevez pas à ce point !
Il faut cesser avec l’instrumentalisation du nouveau Front Populaire par les groupuscules trotskystes comme le POI, qui ne s’intéressent pas aux difficultés réelles de la population : la pauvreté, le déclassement, les conditions de vie et de travail dégradées, la sécurité, et …La révolution populaire par la mise à bas du capital est une chimère qu’ils font miroiter depuis des lustres pour ne pas avoir à gouverner ce qui les confronterait à la réalité sociale et politique…personne n’est dupe, et au bout du compte, ils ne représentent qu’eux mêmes. Avec un NFP qui n’a qu’une majorité relative toute relative, il faut au contraire renforcer le rassemblement, convaincre que des changements immédiats sont possibles en appliquant le programme ( et arrêter de dire que ce n’est pas un programme de rupture). En sabordant le NFP par le sectarisme et l’intransigeance idéologique, on prépare l’arrivée de l’extrême droite lors des prochaines échéances…
Jean-Luc Mélenchon a appris la création de votre « association » au mois de mai. Il vous a donc désinvestis. Légitime.
Cela a sans doute bousculé votre calendrier et vous a poussés à vous déclarer.
Mais… Etait-ce le bon moment ?
Vous ajoutez de la division. Vous affaiblissez la LFI.
Et Macron en profite.
J’ai tant espéré depuis que le NFP, aux élections législatives, est en 1ére position pour proposer un vrai programme de gauche.
Mais qu »‘est ce qui a pris à Monsieur Ruffin de lâcher comme cela JL Mélenchon, seul homme politique sérieux et soucieux
du bonheur des gens ?
Le PS est en embuscade, derrière il y a Hollande qui s’est servi du vote à gauche pour se faire élire député.
Le Ps n’a jamais aidé le peuple, c’est un parti bourgeois, urbain, qui veut le pouvoir.
Pauvres de nous !
En tout cas, Aurélien Taché, partisan du social-libéralisme a été député issu du PS pour Macron 2017-2022 en s’attaquant durement au droit au logement, a été ripoliné écolo avec la NUPES… et désormais député LFI. Beaucoup de socialistes à LFI, nouvelle « orga » opportuniste de la lutte des places ! LFI est comme le PS en embuscade et un parti bourgeois !
Ca montre le niveau de conscience de classe des nouveaux « hébertistes » euh… lambertistes » autour de Mélenchon.
Ruffin, c’est le fils de Mélenchon. Tous les deux dans l’égo-politique et l’absence de démocratie. Etudier le fonctionnement de son micro-parti dont les statuts sont les mêmes que ceux de … La France Insoumise 😀 😀 😀 Autant dire l’hôpital qui se moque de la charité !
Sébastien Délogu, député LFI de Marseille, est actuellement en procès devant le tribunal correctionel.
Le proviseur d’un lycée et une CPE ont porté plainte contre lui pour coups et blessures.
Il a recu une investiture.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-proces-pour-violences-du-depute-lfi-sortant-sebastien-delogu-reporte-au-mois-de-janvier-25-06-2024-BCTSJZY24RGMTDETOF2MDPYWSI.php
Sophia Chikirou, députée LFI de Paris, est accusée de harcèlement par plusieurs de ses collaborateurs.
Elle est poursuivie pour détournement de fonds publics.
Elle a recue une investiture.
https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/temoignage-elle-nous-traitait-de-sales-rats-qu-elle-voulait-ecraser-une-ex-collaboratrice-denonce-le-comportement-de-sophia-chikirou_6100680.html
En revanche, Danielle Simonnet, Frédéric Mathieu, Raquel Garrido, Hendrik Davi, Alexis Corbière sont dégagés. Aucune investiture. Au sein du groupe parlementaire, tout le monde sait pourquoi. Ils ont déclaré que Jean-Luc Mélenchon ne devait pas se présenter en 2027.
Le message est clair.
Chez LFI, frapper des gens ou détourner de l’argent, c’est visiblement beaucoup moins grave que critiquer Mélenchon
LFI: Vu de loin, Mme Simonet a complètement loupé le point de départ. Ce n’est pas en juin 2022 ou après telle ou telle autre affaire évènementielle. Le point de départ c’est une extrême-gauche qui nécessite une organisation de type sectaire (sinon elle se noie) et qui va souffrir de la dure discipline de la secte.
Ceux qui n’ont rien compris de l’échec perpétuel du léninisme, du Stalinisme du Maoisme et j’en passe, sont destinés a toujours recommencer.
Mélenchon est issu de la franc-maçonnerie dont il a été exclu, car le crédo de la franc-maçonnerie est d’être un homme libre.
L’autre base de Mélenchon, l’OCI est une authentique secte qui semble l’avoir très profondement imprégné. Le drame, c’est qu’en s’enfermant dans une pensée fermée et complotiste, il fait tâche sur toute la gauche qui peu à peu se perd dans ses oeillères: et ça commence par ne plus différencier sa propagande avec le réel, la libre réflexion est remplacée par les slogans: on avale ses propre mensonges.
Le NFP est ensensé du « 1er groupe électoral ». Mais il n’a reçu que 28% des voix des électeurs (moins que le RN) et on ne gouverne pas avec 28% dans un pays démocratique…. ou alors on fait une coalition, donc des concessions! Mais nenni, elle a dit « tout le programme du NFP ». Alors cet aveuglement des dirigeants va provoqué des déconvenues plutôt brutales. L’avenir dira lesquelles.