NFP : l’envie d’avoir envie
Premier débrief politique de l’année avec Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien. Enjoy !
Premier débrief politique de l’année avec Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien. Enjoy !
Vous pouvez pas savoir le plaisir que j’ai à vous retrouver. Ça fait quinze jours que je regarde si vous n’êtes pas rentrés de vacances! Car j’adore votre format, votre style ouvert de discussion et votre goût immodéré pour essayer de remettre l’idée de gauche sur pied. On ne trouve ça nulle part ailleurs! Les tables de discussion sont plus brèves, plus dirigées, plus nombreuses… et ça ne donne jamais votre audace à penser à haute voix et en direct.
Continuez, c’est un stimulant extraordinaire et n’ayez aucun remords sur vos repentirs, vos approximations corrigées, vos hésitations et vos doutes. Chacun, au contraire, doit pouvoir se projeter dans ce chemin qui creuse son sillon…
Merci merci merci pour votre retour.
Laurent
Mauvais jour,
« Ils savaient qu’ils avaient besoin du mouvement social pour porter leurs mesure progressistes ».
Je n’ai pas été plus loin tellement ça me dégoûtait.
Allez revoir votre histoire : c’est le mouvement social qui a imposé au gouvernement du Front Populaire la mise en place des mesures sociales.
Blum et Thorez ne portaient rien : s’il n’y avait pas eu les grèves de 1936 nous n’aurions rien aujourd’hui !
Mais comme ils savaient bien le dire « Il faut savoir arrêter une grève. »
On ne va quand même pas tout donner à la piétaille.
Vous souvenez-vous qu’ils ont remis ça en 1968 ?
Les grévistes en voulaient beaucoup plus que les peccadilles de Grenelle !
Mais là aussi il ne fallait pas aller jusqu’au bout.
Et aujourd’hui c’est pareil.
La réforme des retraites qui a soit-disant déclenché un grand mouvement social ?
Comment on fait après avoir fait grève pendant des mois et que les syndicats nous disent « bon ben on y arrive pas alors on arrête ».
Martinez disait « on ne lâchera rien, on ira jusqu’au bout »
Ouais, jusqu’au bout du bassin de l’Arsenal…
Après l’hypocrisie de la NUPES et du NFP, que vont-ils nous sortir comme merde à avaler ?
Ne trouvez-vous pas qu’il est grand temps d’arrêter de voter pour ces politicaillons : « unis » pour les élections, imbéciles le reste du temps ?
Depuis 1888 nous chantons « ouvrier et paysans nous sommes, le grand parti des travailleurs ».
Quand on voit qui représente ce grand parti, on regrette de ne pas être un bon gros capitaliste.
Virons-les !
Au fait, pendant que vous vous amusez à commenter la vie politique merdeuse de la France, le peuple palestinien continue à se faire génocider dans l’indifférence la plus totale, et maintenant Israël envahit militairement la Cisjordanie…
Mais c’est vrai, vaut mieux regarder ailleurs, Macron se foutre de la gueule du monde ou bien les étatzuniens choisir entre la peste et le choléra.
Et partout dans le monde les xénophobes racistes et fascistes arrivent au pouvoir : comme ça fait bien de s’en inquiéter !
Et encore merci à ce beau système qui nous a apporté le changement climatique : c’est une bonne chance pour la planète de se débarrasser enfin de la vermine.
Bien amicalement,