L’ONU à l’épreuve du Proche-Orient : le résistible naufrage
Alors qu’Israël continue de bombarder sans relâche Gaza, le Liban et maintenant la Syrie, quelles sont les issues qui s’offrent encore à la communauté internationale – si tant est que l’on croit encore à une solution de paix entre tous ?
Les États-Unis et la France proposent un cessez-le-feu au Liban, pour redonner du souffle à l’espoir d’une solution négociée. Benyamin Netanyahou n’en a cure. On ne négocie pas avec le Hezbollah : on l’éradique, comme on entend éradiquer le Hamas à Gaza. Tant pis pour les dizaines de milliers de civils massacrés à Gaza, les enfants et les femmes tués au Liban, les destructions massives de bâtiments publics et d’habitats civils, sans c compter les 90 000 réfugiés libanais et les centaines de milliers de Gazaouis jetés sur les routes par les bombes.
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Si le gouvernement français au début des années 1960 et le gouvernement sud-africain en 1990 avaient suivi la même logique, il n’y aurait eu ni libération du terroriste Nelson Mandela à Pretoria ni indépendance négociée avec le tout aussi terroriste FLN à Évian. Mais Netanyahou n’a que faire des leçons de l’histoire. Il préfère le droit de la force à la force du droit. Du coup, il entraîne son pays dans un engrenage qui le conduit à violer chaque jour au Liban l’intégrité territoriale d’un autre État souverain, à ignorer à Gaza les inquiétudes déjà anciennes (janvier 2024 !) de la Cour internationale de justice devant un processus à risque génocidaire de plus en plus patent. Il ne tient aucun compte des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre les responsables israéliens et les chefs du Hamas et, qui plus est, il traite par le mépris les manifestations massives qui, en Israël même, se dressent contre ses choix.
Il est une victime collatérale de l’aveuglement de l’extrême droite israélienne : l’Organisation des nations unies… Au moment où le besoin d’une gestion pleinement mondiale se fait plus fort que jamais, l’institution qui pourrait seule la mettre en œuvre apparaît de plus en plus comme une coquille vide. La déchéance de l’ONU ne date certes pas d’aujourd’hui, mais elle atteint désormais un point où son existence est en question, sur une planète où le multilatéralisme est moribond, où la realpolitik du déséquilibre des puissances a repris le dessus et où l’on s’accommode peu à peu à l’idée que, désormais, la lutte de « l’Occident » contre le « Sud global » est l’axe autour duquel la Terre doit tourner.
Il est déraisonnable de s’ancrer dans de telles convictions. Pour sauver les populations palestiniennes, il faut cesser les massacres qui les vouent à la disparition et reconnaître l’État palestinien dans la plénitude de sers droits. Pour préserver l’existence de l’État d’Israël, il faut mettre au ban des nations l’extrême droite qui la précipite dans un chaos proche-oriental sans issue. Il ne faut pas, comme les États-Unis, appeler à une trêve des combats et accorder en même temps une aide militaire supplémentaire de 8,5 milliards de dollars à Israël.
Bien au-delà mais sans tarder, doit s’engager la réforme du fonctionnement de l’ONU elle-même. Celle du Conseil de sécurité, bloqué par le droit de veto des « Grands », en est la plus évidente. Mais elle ne prendra tous ses effets que si elle s’articule à d’autres : le pouvoir de décision réelle de l’Assemblée générale, l’impulsion citoyenne des sociétés civiles, la réflexion approfondie sur les finalités mêmes du dispositif onusien. Il n’est plus temps d’attendre.
Le naratif défendu me semble bien étranger au réel. La question unanime posée en Israel, du gouvernement à l’opposition et partagée par l’écrasante majorité de la nation, aujourd’hui, comme hier: « avons-nous le droit d’existe? »
L’Iran comme le Hezbollah sont trés clair dans leurs réponses: Israel doit disparaitre. Le Hamas l’a écrit noir sur blanc dans sa Charte. Quelques jours seulement après le 7 octobre Sinwar affirmait: « il y en aura d’autres ».
Depuis sa naissance, Israel est confronté à un défi existentiel permanent. Toute réflexion qui ne prend pas en compte cela comme point de départ est vouée à l’échec.
Le 7 octobre, en Espagne et peut-être ailleurs des manifestations et des extases populaires vont célébrer le grand pogrom.
L’histoire bégaie encore mais le peuple à la « nuque roide » sera conforté plus encore dans ses choix.
Les Palestiniens se posent la même question : ‘avons-nous le droit d’exister ?’. Israël le leur refuse.
Il n’est pas acceptable que la France qui siège au Conseil de Sécurité de l’ONU n’utilise pas son droit de veto à l’encontre de la politique de l’extrême droite israélienne. Le gouvernement israélien conduit par Netanyahou s’enfonce chaque jour un peu plus dans une sauvagerie abjecte à l’égard des populations voisines : c’est un véritable terrorisme d’Etat que l’ONU laisse faire. Cette politique insensée ne sert pas les intérêts des peuples israéliens, palestiniens, libanais et syriens. Elle ne fait qu’attiser les partisans d’une guerre sans fin et sans limite dont les victimes, chaque jour plus nombreuses. Sont de plus en plus des enfants, des femmes et des innocents.. Les peuples du monde doivent se mobiliser pour faire de l’ONU , ce pourquoi elle a été construite : la paix et l’amitié entre les peuples en s’en donnant les moyens.
Est-il acceptable pour un État de vivre à proximité immédiate d’un ennemi qui a juré sa destruction ? Non. C’est le cas d’Israël qui est sous la menace permanente du Hezbollah, dont la milice équivaut à une armée équipée par une puissance étrangère, l’Iran, au nom de la même idéologique, qui voue les Juifs installés entre le Jourdain et la mer à l’extermination. Israël mène une guerre contre le Hezbollah, avec toutes les caractéristiques d’une guerre. Une guerre moderne, où les civils comptent plus de victimes que les militaires.
Pour y mettre fin, ce qui évidemment est souhaitable, comme pour toute guerre, il faudrait négocier. Mais comment négocier avec le Hezbollah ? Allez lui parler de paix et d’l’amitié entre les peuples. Il vous répondra que tous les peuples ont le droit de vivre en paix sauf le peuple israélien.
« Alors qu’Israël continue de bombarder sans relâche Gaza, le Liban et maintenant la Syrie, »
Et la goche durant le GENOCIDE, elle dit quoi, elle fait quoi ?
D’abord le goche, elle ne dit pas qu’il y a un genocide tout comme les merdias français et REGARDS !!!
Bref de ce genocide, on retiendra qu’i n’y a pratiquement que LFI qui manifeste avec les orgas.
Les autres ont football !!!