Panthéon, pavillons, CNews : résister à l’extrême droite

4 commentaires

  1. Berthelot Jacques le 21 février 2024 à 06:43

    CNEWS n’est pas une chaine d’information , c’est en partie ce qui lui est reproché par le Conseil d’état.
    C’est une chaine de commentaires , et vu la constitution de ses plateaux , ce sont des commentaires d’extrême droite.
    Olivier Dartigolles , alibi de gauche, bien pratique, d’ailleurs quand ses collègues hurlent contre LFI , le « wokisme » , les musulmans il sait se tenir sage , approuver ou se taire.
    Contrairement à ce que l’on entend dans ce debrief, il n’est pas difficile de constater que l’actualité est commentée majoritairement selon l’idéologie , les codes de l’extrême droite.
    L’Arcom sait parfaitement ce qu’est l’extrême droite , il n’y a pas besoin d’être un élu ou un membre d’un mouvement d’extrême droite pour constater la nature des propos tenus.
    La question est moins des « étiquettes » mais celle de la nature des commentaires, qui eux sont des faits incontournables.
    Il est exact de dire que la solution est de menacer CNEWS de lui retirer son canal si elle ne remplit pas ses missions d’information et de pluralisme qu’elle s’est engagée à realiser.
    Quand on entend Pascal Praud hurler contre Christophe Deloire, on se dit que c’est la seule chose qu’ils sont capables d’entendre.
    Quand Praud nous dit que personne n’est d’extrême droite sur CNEWS , que sa chaine est pluraliste , qu’il passe son temps à inviter des gens de gauche qui ne veulent pas venir, on se croirait dans le sketch d’un bon humoriste.
    Rappeler vous de l’exploit de ce monsieur , qui nous le joue comme une victime de la censure :
    Pascal Praud fait un lien entre punaises de lit et immigration, l’Arcom est saisie :
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/pascal-praud-fait-un-lien-entre-punaises-de-lit-et-immigration-l-arcom-est-saisie-3842310

  2. Frédéric Normand le 21 février 2024 à 10:33

    On prononce Manouchian et non pas Manoukian.

  3. lasbleiz le 21 février 2024 à 18:07

    Madame Badinter n’est pas qu’une veuve. C’est un personnage public qui combat le féminisme, parfois pour des raisons mercantiles (son combat pour les couches non réutilisable n’avait d’autre but que de soigner un important client de Publicis) et qui se distingue par des discours islamophobes, d’un racisme immonde et de soutien aux massacres en Israël. En ce sens, il était important que la FI soit présente à un hommage nationale et ne fasse pas le jeu de cette dame.

  4. Michel Davesnes le 25 février 2024 à 06:20

    Catherine Tricot déplore qu’on ait oublié qui était Manouchian. Vu a proximité de longue date avec le PCF, elle devrait savoir que le PCF a contribué à l’oubli de Manouchian et des siens au lendemain de la guerre. Dans un ouvrage publié par le PC et préfacé par Aragon au lendemain de la guerre, « lettres de fusillés », les noms des FTP-MOI étaient expurgés. Ça correspondait à la politique de Maurice Thorez qui, en revenant de Moscou en 1944, a mis en place ce qu’on a appelé le national-thorézisme. Le parti s’est mis aux couleurs de la France, et don a gommé les étrangers pour montrer que le parti des 75 000 fusillés (20 000 en réalité), c’était des nationaux avant tout. Aragon n’écrira son poème « strophes pour le souvenir », devenu « l’affiche rouge » avec la musique de Ferré, qu’au moment de la déstalinisation en 1955.
    Cet « oubli » des combattants de la M.O.I. par le PC au lendemain de la guerre explique sans doute pourquoi les communistes en font des tonnes aujourd’hui avec la panthéonisation de ceux qui sont de nouveaux des héros à leur yeux.

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