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L’heure est au barrage pour ceux qui ne voient pas le danger premier de l’extrême droite.

Les résultats du premier tour des élections législatives sont peu ou proue ceux annoncés par les sondages : le Rassemblement national pourrait obtenir dimanche prochain une majorité absolue à l’Assemblée nationale. La France est donc à la croisée des chemins : ou bien l’extrême droite prend le pouvoir ou bien le reste du spectre politique s’arrange pour lui barrer la route et s’assure qu’aucun bloc n’ait la possibilité de gouverner seul.

Face à cette situation historique d’une gravité sans précédent, les différentes composantes du Nouveau Front populaire (NFP) ont pris leurs responsabilités et annoncer un désistement systématique de leurs candidats en cas de triangulaires – 306 possibles sur 577. On ne peut en dire autant du camp du président de la République. A mille lieues de la gravité du moment, mesdames et messieurs les « responsables » du bloc central ont des positions qui vont de « ni LFI ni RN » (de aurore Bergé à Edouard Philippe en passant par François Bayrou), à il faut faire barrage systématiquement à l’extrême droite (le bien solitaire sénateur Renaissance Xavier Iacovelli) en passant par un « cas par cas » (Gabriel Attal, Éric Dupont-Moretti, Catherine Vautrin et la majorité des cadres).

Cela fait des jours que La France insoumise est agitée comme un épouvantail par la droite pour tenter de diviser et de décrédibiliser le NFP. En vain : l’alliance de gauche a tenu bon. Aujourd’hui, alors que l’on aurait pu penser qu’il y aurait un sursaut qui menace de s’étendre au coeur de notre pays, certains comme Bruno Le Maire continue l’infâme stratégie. Au centre de leur argumentaire : l’antisémitisme et la bordelisation de LFI.

Ces contempteurs font une faute morale et politique d’une gravité absolue: ils considèrent que ces deux stigmates sont dans l’ADN profond de la gauche contemporaine. Au contraire : au sein même de la gauche au sens large, les critiques furent et continuent d’être légion sur ces deux questions… Au contraire, l’extrême droite est fondée sur la xénophobie, le racisme et la haine de l’autre.

Face au risque d’extrême droite au pouvoir rendu tangible par la dissolution décrétée par Emmanuel Macron, la gauche dans toute sa pluralité et ses divergences, a réussi en un minimum de temps à se rassembler pour former un Front populaire. Est-ce que ce front pourra se transformer en un baste rassemblement pour bloquer le désastre. Soyons collectivement à la hauteur.

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1 commentaire

  1. Magnus le 1 juillet 2024 à 13:33

    « l’antisémitisme et la bordelisation de LFI »

    Envie d’être plus concret ?

    S’il y a un flou c’est qu’il y a un loup…

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