Petites réflexions sur une polémique due à un jeu débile
Après le jeu de questions-réponses de Léon Deffontaines – et notre article publié ici-même –, Jean-Luc Mélenchon y est allé de son commentaire et Libé en a fait un fact-checking. Tout le monde est en tort, pour notre chroniqueur Martial Villefort, qui tente de sortir de cette mélasse.
Mon jeune camarade Léon Deffontaines tête de liste PCF aux européennes, a participé à un entretien de presque 40 minutes avec un site intitulé « Le Vieux Continent » qui s’intéresse à l’actualité européenne. Puis, il a accepté de se prêter au jeu « C’est un 10, mais… » consistant à donner une note entre 0 et 10 à une proposition. Il se retrouve ainsi à mieux classer la retraite à 64 ans (5, voire en dessous) que le droit à la paresse (4, voire 3). Là-dessus mon petit camarade Loïc Le Clerc publie un article sur le site de Regards dans lequel il assassine mon jeune camarade et mon vieux camarade Jean-Luc Mélenchon, s’y référant, embraye en déclarant que « la tête de liste aux élections européennes que Monsieur Roussel a nommé dit ‘mieux vaut la retraite à 64 ans, que le droit à la paresse' », ce qui permet à Libération de faire un beau CheckNews.
Finalement, du moins on l’espère, Léon Deffontaines déclare que ce « jeu de question-réponse, qui ne vaut pas projet politique… fait qu’on n’a pas le temps de préciser ou de dire le fond de sa pensée sur ces sujets ». Voilà le problème ! Il faudrait que nos camarades se disent enfin que toute communication n’est pas bonne. Peut-on penser un instant qu’on va faire passer une pensée un peu complexe en un seul tweet, un seul chiffre, un seul mot ? Je réfléchis un instant… Euh, je crois que non. Et pourtant, mon jeune camarade s’y prête et il ne reste rien de son entretien, sauf ses réponses à ce jeu débile !
Puis, d’autres, lisant ses notes de 4 et 5, s’inquiètent et se demandent s’il n’y a pas là un revirement politique d’ampleur. Mes chers Camarades : toute cette embrouille est due à la volonté de médias d’avoir les déclarations les plus concises possible. Auparavant, c’était la petite phrase qu’on recherchait et maintenant on atteint l’extrême de cette attitude en faisant répondre par une note. Se prêter à cette caricature de communication tue le débat et ne sert à rien : il ne faut pas croire que « communiquez, communiquez, il en restera toujours quelque chose ! » On voit ici qu’il en restera des bêtises et en face ils seront bien contents.
Allez, je vous donne des conseils (j’ose) : si un journaliste vous propose ce jeu débile, dites non ; quand il vous coupe tout le temps, ne vous permettant pas de répondre comme vous le souhaitez (cherchez, il y en a plein), taisez-vous et laissez-le parler, cela va vite lui poser un problème ; quand il vous demande de répondre par oui ou par non, refusez et argumentez. Bon, voilà : on peut passer à autre chose ?
On ne renvoie pas dos à dos une maladresse de Léon Deffontaines avec un fake -news de la Rédaction actuelle de Regards relayé et amplifié par JL Mélenchon. Personne n’est obligé de recourir à la bassesse.
Il y a deux façons de voir le problème.
1- On oublie ce qui peut laisser des rancœurs pour, encore une fois, une erreur de Deffontaines (répondre à ce jeu idiot) et une réaction inadéquate de Regards et Mélenchon (classer le 5 et le 4 n’avait guère de sens) : j’essaie ainsi de ne vexer personne, tout le monde fait des erreurs. On tient donc compte de cet incident pour la suite afin de ne pas le répéter, et on l’oublie, bref on en sort par le haut. C’est le but de mon papier.
2- On rumine l’histoire ad nauseam, on y revient sans cesse, et en face ils comptent les points.
Je crois que si tout le monde la joue genre, « oublions ces bêtises et passons à autre chose », personne n’y perd.
Après, si le but du jeu d’un acteur quelconque était de continuer une polémique pour continuer une polémique, dans un but politique, même si la matière pour le faire est liliputienne, ce serait minable. Un peu de grandeur, Camarades !
Dont acte !
OK ! On passe à autre choses
Un peu facile. Regards a tenté une bassesse, elle est relayée par Mélenchon mais elle ne marche pas, et Regards, comme Mélenchon, ne s’excusent même pas. Passons à autre chose jusqu’à la prochaine fois? Basta.
Je me posais des questions sur les agressions quotidiennes de Mélenchon et consorts contre Fabien Roussel, puis Deffontaines. Maintenant que les turpitudes de Chikirou s’étalent au grand jour et qu’elles sont révélatrices du mode de fonctionnement de cette clique, on peut se dire que le but du jeu était de rallier les LFI autour de Mélenchon contre les communistes pour tenter de passer la tempête, dans la tradition du populisme chère à Chantal Mouffe. Mais çela ne marche visiblement pas non plus.
A eux de voir comment ils comptent se sortir de ce bourbier, avec grandeur s’ils le peuvent.
Comment se sortir de ce bourbier ?
Je vais essayer de vous répondre comme un insoumis.
Alors, écrivons en gueulant, ca fait plus vrai 🙂
Hum ….
Vous vous faites des idées concernant Madame Shikirou.
Les médias aux ordres de la macronie, qui tels les soldats de Louis XVI essayent d’empêcher le peuple affamé de reprendre le pouvoir, ne font qu’appuyer des polémiques sur quelques phrases, sorties du contexte, et dites ou écrites sur la colère.
Elle est une femme du peuple, modeste, travailleuse, humaniste, et malgré quelques petits coup de nerfs, comme tout à chacun, réputée pour sa gentillesse, sa modestie, sa douceur et son combat pour les petites gens. C ‘est grâce à elle si la Gauche, la vrai Gauhe, franchement plus à gauche à gagné les élections avec ses 22 % sur les autres partis de Gauche, ou plutôt de Gôche.
Et nous aurions pu aller au second tour, voir empêcher le Macronie de nous faire la réforme des retraites, si ce traitre de RouZZel ne s’était pas présenté, comme ca, égoïste, sans faire de primaire de Gauche, pour ses intérêts personnels.
Il est normal que pour le peuple, à bout de nerf, tiraillé par la faim, disent des petits gros mots. Les attaques financiers des barons de la finance essaient DANS UN GRAND COMPLOT MEDIATIQUE de la mettre sur le coté. Mais nous on sait, on connait leur tactiques de soi disant journaliste …
Alors réunissons nous pour la défendre. Pourquoi ne pas faire une cagnotte pour la soutenir ???
(Ha ha)
Je pense qu’il ne faut pas que vous vous essayez à l’humour. Ça ne vous va pas.
Bon ! Petit mea culpa !
Par contre !je vois pas comment un politique invité ne pas répondre à ce jeu un peu débile !
Ce jeu me fait penser à des tests plus ou moins débiles d’entretien d’embauches !
Mais qui a choisi de ne retenir que cela !!
Après tout l’entretien avec Léon était intéressante !
D’où la question posée à regards !
On se croirait dans une cour de récréation avec des gamins turbulents. Qu’est ce que vous êtes fatigants avec vos questionnaires, quizz et jeux sans intérêt !..