La Palestine, un État pour (presque) tout le monde

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Des 193 pays membres de l’ONU, seuls 47 ne reconnaissent pas l’État palestinien. Dont la France.

La guerre d’Israël sur Gaza va-t-elle accélérée le mouvement international de reconnaissance de l’État palestinien ? Ce mercredi 22 mai, trois pays ont tenu à marquer le coup : l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. Sur lemonde.fr, on apprend que « la Slovénie pourrait prochainement rejoindre la liste puisque le gouvernement veut faire adopter au Parlement un décret en ce sens d’ici au 13 juin ».

Et à bien regarder la carte des Décodeurs, l’état du monde sur la question saute aux yeux : l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie et feu le bloc soviétique ont suivi l’OLP dès 1988. Puis ce sera au tour des pays latino-américains dans les années 2010. Et il y a les autres, que décrit Le Monde comme suit : « Aucun pays occidental du G20 n’a franchi le pas ».

Ça commence à devenir caricatural, si ce n’est problématique, ce partage géopolitique quasi-systématique entre l’Occident et le « Sud global ». Tant et si bien qu’il serait temps qu’un pays comme la France saute le pas.

« La reconnaissance d’un État palestinien n’est pas un tabou pour la France », affirmait Emmanuel Macron en début d’année. Un « non tabou » réaffirmé par le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné précisant tout de même que ce n’est pas le « bon moment ».

Pas le bon moment pour qui ? Pas pour Benyamin Netanyahou en tout cas, qui panique face à l’avancée de l’histoire : « À ce Mal, on ne peut pas donner un État », a, ignoblement, commenté le Premier ministre israélien. Le racisme dans un état quasi pur.

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