LA LETTRE DU 21 NOVEMBRE
On a une proposition à vous faire
Chères lectrices, chers lecteurs,
Chaque jour, vous recevez et lisez notre newsletter. Elle est gratuite pour vous, tout comme l’est notre site Internet et toutes les vidéos que nous produisons.
Regards vit de ses abonnés, de ses soutiens. De personne d’autre, pas de la fortune d’un millionnaire ni des aides de l’État.
Cette gratuité du numérique a un coût.
Vous qui nous lisez, voilà ce qu’on vous propose : vous abonner à notre revue ou nous donner un coup de main via un don.
Si vous optez pour le don, avec votre carte bleue c’est très simple, il vous reste à cliquer ici et à choisir son montant : 10 euros – ou plus si vous le pouvez ! Votre nombre fera notre force.
Sachez juste que ces dons sont défiscalisés. Si vous nous donnez 10€, ça vous coûte 3,40€. Si vous donnez 100€, ça vous coûte 34€. Et ainsi de suite.
Merci à vous et à demain dans votre boîte mail !
La rédaction
ABROGATION DU JOUR
La réforme bientôt à la retraite ?
Ce mercredi, en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, les députés ont voté pour l’abrogation de la réforme des retraites. Le gouvernement et son « socle commun » ne fait pas le poids face aux oppositions : 35 voix pour et 16 contre. La proposition d’abrogation a été déposée par le groupe insoumis dans le cadre de sa niche parlementaire. Le RN l’a voté. Les socialistes aussi – et ça n’était pas gagné puisque l’enjeu est d’abroger la réforme de Macron, mais aussi celle de Hollande (la réforme Touraine qui a augmenté la durée de cotisation à 43 années) ! Le circuit est en place. L’abrogation va être examinée dans l’hémicycle jeudi prochain, avant de partir au Sénat, portée par le groupe communiste et de revenir à l’Assemblée le 6 février, portée par les écologistes. Certes, les hollandais et les ciottistes ne répondront pas présents lors du vote définitif, mais leurs voix, ou plutôt leur absence ne suffira pas. L’abrogation devrait avoir une majorité à l’Assemblée. Mais le projet pourrait tout aussi bien être enterré dans les méandres des navettes parlementaires.
L.L.C.
ON VOUS RECOMMANDE
- La note de blog « Pourquoi le consentement dans la loi est une fausse bonne idée », par Clémentine Autain. Grillant la politesse aux autres députés de la commission ad hoc, les insoumis en font la proposition dans leur niche parlementaire, portée par Sarah Legrain. À savoir : introduire la notion de consentement dans la définition du viol. Les féministes sont divisées à ce propos et Clémentine Autain pose son point de vue : ça met les femmes au cœur du procès et c’est donc à elles de prouver leur non-consentement ; ambiguë, la notion de consentement ne rend pas compte de la domination masculine et renvoie à la responsabilité individuelle ; ça ne met pas la question au bon endroit, qui est le combat systémique contre le viol. Un débat essentiel.
ÇA SE PASSE SUR REGARDS.FR
Pour recevoir cette newsletter quotidiennement (et gratuitement) dans votre boîte mail, suivez le lien : regards.fr/newsletter !