
Dans le passé colonial français se sont fondés les préjugés raciaux dont notre société ne se défait pas.
C’est le 15 mars 2022 que l’Assemblée générale des Nations unies a institué une journée internationale de lutte contre l’islamophobie. Cette résolution se fonde sur les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme en faveur de la promotion et de la protection des droits humains et des libertés fondamentales de toutes les personnes.
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Les Nations unies soulignent le lien entre ce combat et celui pour la paix, s’inquiétant « de l’augmentation générale, tous auteurs confondus, du nombre de cas de discrimination, d’intolérance et de violence visant les membres de nombreuses communautés religieuses et autres dans diverses régions du monde, notamment des cas motivés par l’islamophobie, l’antisémitisme, la christianophobie ».
L’examen de la situation française leur donne raison. La résurgence d’un antisémitisme est désormais documentée. Celui d’une islamophobie au cœur de l’État est inquiétant. Le souvenir de l’affaire Dreyfus, des années 1930 et de la Shoah avait proscrit les manifestations d’antisémitisme dans tous les espaces – publics comme privés. Ces interdits ont reculé et les vieux démons remontent, se manifestent et inquiètent.
Les préjugés à l’égard des musulmans – ou des personnes supposées musulmanes – n’ont jamais disparu. Bien que contesté jusqu’à gauche, le terme d’islamophobie a permis de nommer et de pointer cette réalité jusqu’alors englobée dans le terme de racisme.
Jean-Michel Apathie vient de payer le rappel d’une colonisation qui fonda l’idéologie raciste et inventa des pratiques exterminatrices. Ces pratiques colonisatrices ont irradié et se sont portées contre les femmes d’Alger à qui les colons retiraient de force leur voile, le haïk m’rama. Comment ne pas y voir les racines des polémiques sans fin sur le voile ? Aujourd’hui encore, Bruno Retailleau a proposé, en janvier de cette année, d’élargir la loi de 2004 pour interdire le port du voile aux accompagnatrices scolaires.
Dans ce passé colonial se sont fondés les préjugés dont notre société ne se défait pas. L’indispensable travail de déconstruction passe par un retour sur cette histoire. Malgré des progrès ces dernières années sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, cela n’avance pas. On peut même penser que notre pays retourne à ses délires colonialistes quand on voit la façon dont l’exécutif croit pouvoir traiter les différends avec l’Algérie ou encore s’affranchir de la position de l’Onu sur le Sahara occidental.
Le racisme, inscrit dans l’idée de supériorité d’une race, est enkysté depuis des siècles dans les mémoires et les mentalités. Il se lit dans notre espace urbain, ségrégué comme jamais. L’éradiquer est un long travail qui revêt aussi une dimension personnelle. Il ne peut aboutir quand l’État lui-même reprend et promeut les infâmes stéréotypes. On en est là. Dingue.
La religion c’est de la merde POINT.
L’Islam c’est de la merde d’importation.
Ma solidarité va à ceux qui vivent sous le joug de cette illusion et à ceux qui échappent ou tentent d’échapper aux griffes des calotins de toutes obédiences.
Votre solidarité va à ceux qui chérissent cette illusion, qui veulent rester dans la caverne, prêts à tuer ceux qui voudraient les en sortir, et qui pourrissent la vie de leurs propres enfants, comme leurs parents leur ont fait et les parents de leurs parents.
Vous êtes des communistes iraniens de 1978, et je le dis sans détour : les camarades iraniens ont obtenu des barbus le sort qu’ils ont MÉRITÉ pour s’être associés à eux au lieu de les combattre comme les fous sanguinaires que sont les religieux depuis que le monde est monde. Le peuple qui n’a rien demandé souffre encore de cette union, due au manque de clairvoyance des communistes iraniens. Le Tudeh a une lourde responsabilité dans la souffrance des Iraniens, et surtout des Iraniennes. Vous inscrivez vos pas dans les leurs.
La France dans laquelle je vieillirai interdira la critique des religions, c’est maintenant inévitable. Inévitable car les forces qui devraient s’y opposer, c’est à dire vous, tirent la corde dans le mauvais sens. A QUOI VOUS JOUEZ ???
Je me demande souvent si cette prétendue lutte contre l’islamophobie ne recouvre pas d’autres motifs, tel la promotion d’un racisme vert (comme l’Islam), dont souffrent même les Musulmans de France, la large partie aux opinions tolérantes, désignés à la vindicte de l’opinion musulmane par les barbus qui ne tolèrent pas qu’on ne soit pas blanco-raciste. Je me demande si on est là encore à gauche car c’est vraiment penser depuis son canapé bobo que d’ignorer la souffrance des jeunes filles contraintes de porter le voile ou des femmes cloîtrées et qui après 10 ans de vie en France n’en parlent toujours pas la langue et se voient en conséquence sous la menace d’expulsion. Je me demande si l’islamophobie n’est pas le cheval de Troie d’un patriarcat qui n’avoue pas son nom. Je me demande si , à force de déserter les classes populaires, les bobos de gauche n’ont plus comme combat cette nouvelle forme de charité qui a nom « anti-racisme » et qui permet surtout d’éviter la question sociale qui mettrait au jour les privilèges de cette supposée gauche replète et aux cheveux blancs. Je me demande si le prétendu anti-racisme ne cache pas d’autres agendas, ceux là venus de l’extérieur, et eux racistes et colonialistes sans état d’âme. Le régime de Poutine a besoin de la guerre pour se maintenir. La bourgeoisie de gauche a besoin de l’anti-racisme pour ne pas procéder à la douloureuse reconnaissance qu’elle n’est plus de gauche. Je me demande si le prétendu racisme systémique n’est pas un socio-racisme bourgeois visant à vilipender les classes populaires, dont celles d’origine musulmane, pour surtout ne pas traiter au fond la question sociale (syndicats et partis étant désormais des organisations conservatrices et corporatistes). Je me demande sl la gauche n’est plus rien pour au fond avoir adopté l’agenda libertarien « progressiste » d’apartheid venu des USA. Progressiste en apparence mais libertarien d’abord. Le wokisme est d’extrême droite. Pour finir, je suis surpris de la superficialité des deux articles sur le sujet que je viens de lire. Ils témoignent de la panne idéologique, de l’absence de projet de ce qu’on appelle encore provisoirement « gauche ».
Un racisme peut en cacher un autre, et les Barbus glisser leur venin salafo-raciste sous le déguisement de l’éducation populaire dans le but d’ostraciser l’Islam d’ouverture et de tolérance et instiller l’idée que le racisme serait systémique en France. Le fascisme bourgeonne aux deux extrêmes et les gogos qui s’en font les avocats ne sont pas seulement naïfs mais aussi complices.