Donald Trump réussira-t-il, cette fois, son coup d’État ?

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En 50 jours, le 47ème président américain aura marqué l’histoire par la violence de son action. Un démantèlement accéléré de l’État de droit. La digue tiendra-t-elle plus longtemps ?

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Ceci est une liste non-exhaustive des abus de l’administration Trump.
Nous mettrons cet article à jour à chaque fois que nécéssaire.
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Une de ses premières décisions a été de gracier les assaillants du capitole – le coup d’État manqué de 2021. On parle de 1250 « otages », comme les appelle Donald Trump. Quatre ans plus tard, le président évoque désormais une « révolution du bon sens ». Mardi 4 mars, devant le congrès américain, Donald Trump jubile. « America is back », lance-t-il avant d’énumérer les centaines de décrets et de mesures déjà pris, « un record destiné à restaurer le bon sens, la sûreté, l’optimisme et la richesse ». Et c’est vrai, il s’agit bien d’une révolution en cours, qui outrepasse les prérogatives présidentielles et même le droit.

Donald Trump « ne blague pas » et commence déjà à semer l’idée qu’il pourrait briguer un troisième mandat en contournant la constitution. N’avait-il pas dit à ses électeurs que le vote de 2024 pourrait être leur dernier ? Le coup d’État, c’est maintenant.

L’État démantelé

La grand soir économique

Le chamboule-tout diplomatique

Donald Trump transforme tout ce qu’il touche en plomb. Son ambition est de détruire l’État américain pour ériger une nouvelle société. Des États-Unis « fascistes », où l’argent fait la loi. Y aura-t-il un héritage au trumpisme ? Ou ne restera-t-il que la désolation ? Avant d’avoir à répondre à ces questions, la société américaine doit résister. Le peut-elle seulement ?


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3 commentaires

  1. Frédéric Normand le 11 mars 2025 à 17:26

    Les Etats-Unis restent un Etat de droit, même sous l’administration Trump. il n’y a pas de menace fasciste, laquelle suppose le risque d’un changement de régime, d’une abolition de la constitution. Les Américains ont trop de respect pour la leur pour que cela se produise. Ils se contentent de l’amender au fil du temps sans toucher à ses articles fondamentaux, peu nombreux certes au regard des amendements, mais qui disent assez la volonté des Pères fondateurs de se garantir de la dictature.

    L’administration Trump sera jugée au plus tard dans quatre ans, en novembre 2028. Elle devra rendre compte de son action devant le peuple. Peut-être avant si le Président des États-Unis a enfreint la loi en la guidant. Son comportement laisse penser qu’il en est capable. Pour autant ne lui faisons pas de procès d’intention. Simplement cessons de le regarder comme un allié fiable et un homme respectable. Il est indigne et incompétent.

    Trump a commis la pire faute en matière de politique étrangère : abandonner un allié pris sous le feu ennemi. Ses rafales de décrets en matière de politique intérieure pèseront moins dans le jugement de l’histoire que cette forfaiture. Non seulement c’est une faute mais en plus c’est une bêtise : il fait mine de s’entendre avec l’agresseur. Quoi de plus vil, de plus misérable ? Trump a déjà rendu l’Amérique plus petite qu’elle n’a jamais été. Ce n’est pas Zelenski qui a été humilié dans le Bureau ovale, mais le peuple américain, qui ne méritait pas d’avoir un tel personnage au plus haut poste de l’exécutif.

  2. Patrick CARIOU le 12 mars 2025 à 21:53

    Nous sommes entrés, de nouveau, dans un fascisme occidental, avec toute sa violence, actuelle et surtout à venir, ce n’est pas du futur, du conditionnel, de l’hypothèse, c’est fait, c’est là, déjà bien installé et puissant.
    Désormais chacun son camp. Résistance et combat.

  3. pierreyvon castor le 13 mars 2025 à 12:07

    Comme dit l’autre , les montagnes russes ça le connait !

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