Macron, amer et contre tous
Sans rien concéder à des oppositions pourtant majoritaires, le président de la République a tenté de se remettre, dans une allocution télévisée, au centre du jeu – hélas, pour le pire.
Après le 49.3 et la censure du gouvernement, Emmanuel Macron devait parler. On a cru qu’il annoncerait, le jour même de la démission officielle de Michel Barnier, un nouveau premier ministre : que nenni. Jeudi soir, il a livré son point de vue sur la situation politique. Avec lui au centre de tout, lui comme seul remède aux maux dont il est pourtant le symptôme voire parfois la cause.
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Le président de la République fixe des caps. Comme pour Notre-Dame pour qui il avait promis une réouverture sous cinq ans : il énonce et il voudrait que derrière, la France avec un grand F se mette en branle pour rendre concrète sa vision. Et il pense qu’il peut en aller de même avec l’Assemblée nationale : sa seule erreur fut de croire que les Français avaient compris le génie de son choix de dissolution en juillet. Pour le reste, c’est-à-dire pour expliquer la situation politique actuelle, on ne peut s’en prendre qu’à l’irresponsabilité des députés – pardon, pas des députés, mais « des extrêmes » ayant constitué un « front antirépublicain ». Oui, vous avez bien lu : une large majorité de représentants de la Nation seraient donc antirépublicains sur la simple base d’un désaccord avec les orientations budgétaires voulues par le gouvernement.
À bien écouter Emmanuel Macron, il serait le seul à représenter le peuple français, la France mais aussi sûrement l’écologie, la justice, le seul à savoir ce qu’il faut faire et comment il faut s’y prendre avec la dette, avec l’industrie etc… d’ailleurs, ce qu’il propose lorsqu’il en appelle à un gouvernement « d’intérêt général » (mais donc avant, ce n’en était pas un ?), ce sont des exécutants dont il fixerait lui, les directions et les priorités. Pis : en proposant un gouvernement « représentant toutes les forces politiques d’un arc de gouvernement », il nie toute possibilité d’une alternative à sa propre proposition. Car au fond, ce dont Emmanuel Macron manque le plus cruellement, c’est d’être capable d’entendre qu’il existe une part de vérité dans le discours de ceux qui ne pensent pas comme lui.
Le problème, c’est que c’est lui qui a les cartes en main avec ce pouvoir constitutionnel qui lui est octroyé de nommer le Premier ministre. Pour sortir de l’impasse institutionnelle dans laquelle nous nous trouvons, d’aucuns semblent prêts à des concessions sur la base, précisément, de la proposition d’Emmanuel Macron. Y compris à gauche. Évidemment, cela serait une erreur politique profonde car les dés sont pipés par le pouvoir exorbitant octroyé à l’Élysée. Seulement, si l’on croit que nos institutions sont le centre de la vie politique, c’est aussi une option qui a sa logique mais aussi ses risques : dans la conjecture actuelle, pas certain que les Français voient dans pareil baroque échafaudage la possibilité d’un horizon radieux.
Le (bon) raisonnement de Pablo, concernant la situation politique actuelle, en France, se heurte à un obstacle de taille: celui qui, par cette constitution obsolète et antidémocratique, détient TOUS les pouvoirs, ne raisonne pas ! Il impose, il décide, quoi qu’il en coute (au Peuple). Il se comporte comme un forcené obsessionnel, incapable d’agir autrement que selon ses seuls désirs compulsifs du moment. Le pire est que son socle de soutien, même s’il se réduit de plus en plus, est encore suffisant pour l’aider à entretenir, à encourager même, sa paranoïa. Ce socle bénéficie du soutien sans faille des milieux financiers, médiatiques et répressifs.
En cela, ses adeptes de toujours sont largement aussi coupables que lui ! Sans parler des opportunistes LR, PS, et leurs proches respectifs, qui se disent qu’ils ont sans doute quelque chose à gratter, pour leur avenir personnel, au milieu de ce chaos….
Et tant pis pour le plus grand nombre, habitué à en faire les frais !
si si, il raisonnne mais on devrait l’écrire comme pour une des cloches de notre dame dont il semble être plus près que des française…..il résonne et ça sonne creux, mais en réalité c’est son outrecuidance crasse qui fait qu’aujourdhui, à la tête de l’état on a un adolescent en mal de reconnaissance et qui tape du pied en se retenant de respirer pour croire que on fera comme il a dit…Na !!!