Le risque de violence, encore un argument pour faire peur
Dernier débrief express quotidien (on vous en réserve un gros pour ce soir) avant le premier tour des élections législatives de dimanche ! Avec Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien.
Dernier débrief express quotidien (on vous en réserve un gros pour ce soir) avant le premier tour des élections législatives de dimanche ! Avec Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien.
le risque de violence est une tradition du discours pré-électoral de droite (la chienlit), ce sera aussi le cas échéant (pas de majorité), le prétexte à saisir l’article 16. Il n’y a pas que le risque Bardella, il y a aussi (surtout?) le risque de la dictature simple et net de Macron qui prendrait les pleins pouvoirs sans qu’on ait grand chose à attendre de Fabius, le seul qui ait le pouvoir de le destituer.
merci pour les encouragements de ce Debrieff qui font chaud au coeur: « gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge. » la formule ne s’est jamais aussi bien appliqué qu’aux deux ectoplasmes de Regards (perdu) qui se désolent de l’agenda de la droite, qu’ils respectent pourtant scrupuleusement depuis le début: antisémitisme, anti-Mélenchon et maintenant peur de la violence. C’était assez comique de voir Catherine Tricot radoter ses antiennes (faudra résister mais en s’habillant propre et mettant ses coudes sur la table à l’assemblée).
Faire peur et terroriser au sens propre du terme a toujours été le discours de la méthode de la droite souverainiste et de l’extrême droite contre les classes populaires organisées depuis la révolution française jusqu’à nos jours. Dès lors qu’elle considère que ses intérêts vitaux sont en jeu : la propriété exclusive et sans partage des moyens de production et des finances, la bourgeoisie utilise la peur et la force, ce n’est donc pas nouveau.
Il y a quelques décennies, Mao Tse Toung expliquait que : » la Révolution n’était pas une soirée de gala, elle ne se fait pas comme une œuvre littéraire, un dessin ou une broderie. Elle ne peut pas s’accomplir avec autant de douceur, de tranquillité et de délicatesse. …La révolution c’est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre,,, »
Nous n’en sommes plus là, heureusement, les dictatures, y compris populaires, ne seront jamais la solution, mais si le nouveau Front Populaire remportait la victoire, il ne faudrait pas s’attendre à des moments faciles avec les tenants actuels du pouvoir politique et économique.
Les seules forces du nouveau Front Populaire reposent sur leur mobilisation pacifique : le vote, l’exigence de résultats, l’évaluation et le contrôle citoyen dans tous les secteurs de la vie sociale, politique et économique. Quelles sont ces forces? Les organisations politiques du nouveau Front Populaire, le monde syndical et associatif progressiste, la société civile avec ses secteurs éducatifs, sportifs, culturels….
Les leçons du passé, l’´expérience du pouvoir politique sans la mobilisation de ces forces montrent que les pressions seront extrêmement fortes pour que la rupture avec la bourgeoisie et ceux qui la représentent ne soit pas réalisée. N’ayons pas peur, restons mobilisés, rassemblés et unis à tous les échelons.
Dialogue surréaliste entre Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien. Laisser planer le risque de troubles à l’ordre public en cas de victoire du RN et spéculer sur ses conséquences ressortit au fantasme. Le peuple français est adulte et sa pratique de la démocratie n’expose pas notre pays à l’action violente de ceux qui, à l’extrême-gauche, refuseraient le verdict des urnes et chercheraient une vengeance dans la rue. En revanche il est possible que des syndicats fassent de l’obstruction systématique et lancent, à l’automne, des grèves à répétition dans le secteur public, sous des prétextes divers, afin que le RN soit accusé d’incapacité à gouverner.
Les violences, c’est bien le groupe de gauche « Soulèvements de la Terre » qui les prévoit.
Ils ont déjà indiqué que si les résultats des urnes ne leur plaisent pas, ils bloqueraient certaines routes et gêneraient le bon déroulement des Jeux Olympiques !
Donc, si vous évoquez des groupes d’extrême-droite, il faut aussi parler des groupes d’extrême-gauche !
N’importe quoi, l’extrême gauche n’existe pas, tout extrémisme, banalisation de l’horreur, est de droite.
Banalisation de l’augmentation du nombre de SDF, banalisation de la stigmatisation de « l’autre », banalisation de la destruction de la vie sur terre telle qu’on la connaît, … Tant de choses extrémistes, et TOUTES de droite.
MDR.