Déficit public : les Robins des bois à l’envers vont encore frapper

50 milliards d’euros. C’est la modique somme que la Macronie compte prendre de vos poches pour renflouer la facture de ses cadeaux faits aux riches.

Depuis l’annonce officielle du déficit français – qui n’a surpris qu’un seul homme : Bruno Le Maire –, l’exécutif cherche un moyen de boucher les trous. « Mission impossible », a en croire l’Opinion, qui rappelle que les 50 milliards manquants ne font pas partie des 10 milliards de coupes budgétaires annoncées à la va-vite en février !

Emmanuel Macron promet donc l’austérité aux Français. Tous ? Évidemment non. Les plus privilégiés de nos compatriotes seront encore une fois épargnés et les entreprises continueront de ponctionner l’argent public. La cible s’appelle l’État-providence et toute sa panoplie de services publics : l’école, l’hôpital, la retraite et l’assurance-chômage, etc., etc. 

C’est toujours la même chanson avec la Macronie. Un serpent qui se mord la queue. Sur le travail, en mettant une génération de vieux au chômage avec la réforme des retraites, ça fait augmenter le chômage donc il faut réformer l’assurance-chômage, mais ça fait augmenter la pauvreté et ça pèse plus sur le système social avec des cotisations moindres (santé, retraite, etc.). Que faudra-t-il réformer ensuite ? Same bullshit sur l’Éducation, la Santé, chaque ministre enlève une pierre de plus à l’édifice pour empêcher le tout de s’écrouler. À la fin, il ne restera plus rien, donc il n’y aura plus rien à protéger – ni à détruire. Vous l’avez ?

Comme l’explique l’économiste Michael Zemmour, ce 9 avril sur BFMTV : « Le gouvernement s’est lui-même créé ces problèmes de recettes. Depuis 2017, le gouvernement a beaucoup baissé les impôts sur les ménages mais aussi sur les entreprises, et s’est privé d’à peu près 50 milliards de recettes par an. Quand on regarde la politique du gouvernement dans les années passées, on ne voit pas une priorité à la baisse du déficit. On a plutôt le sentiment qu’il y a des baisses importantes de recettes, qui sont une explication du déficit, dont le gouvernement est, en partie, responsable. »

On rappelle, à toute fin utile, qu’une des premières actions du président Macron en 2017 a été de supprimer l’impôt sur la fortune. Et le pire, c’est que leur politique anti-sociale, ils « l’assument » !

Loïc Le Clerc

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Les dents de la Seine

Imaginez un événement sportif international, à Paris, avec la Seine et des gens qui se baignent dedans (oui, c’est bien une fiction) et là… un requin qui bouffe tout le monde ! Voilà le pitch du film de Xavier Gens « Sous la Seine » qui sortira le 5 juin sur Netflix. Le timing est bien la seule chose qui vaille la peine d’être mentionné, tant la bande annonce laisse pantoise. L’avantage du 21^ème siècle, c’est qu’avec pas mal de crédits et de bons effets spéciaux, on peut s’offrir l’actrice Bérénice Bejo et produire un nanar de qualitay ! Aussi bien que « Bastille Day », quand Idriss Elba fout une branlée à des terroristes le 14-Juillet ? Pas sûr…

L.L.C.

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• La Fascination russe d’Elsa Vidal aux éditions Robert Laffont : la journaliste de RFI revient sur 30 ans de complaisance et d’aveuglement de la France vis-à-vis de la Russie – en d’autres termes : pourquoi on en est arrivé là…

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