« On ne fait pas campagne pour Mélenchon mais pour un front populaire victorieux »
Les discussions à gauche se poursuivent autour de l’Union populaire en vue d’un accord aux législatives. Quelle place pour les communistes, partenaires historiques de Jean-Luc Mélenchon ? Guillaume Roubaud-Quashie, porte-parole de Fabien Roussel et membre de l’exécutif national du PCF, est l’invité de #LaMidinale.
UNE MIDINALE À VOIR…
ET À LIRE…
Sur la candidature de Fabien Roussel
« La candidature de Fabien Roussel a permis de porter une autre voix dans le débat politique. »
« Fabien Roussel a réussi à imposer des questions importantes. »
« La gauche a gagné quatre points. »
« Nous avons augmenté la part du gâteau en y mettant des ingrédients substantiels. »
« Il est injuste de considérer que nos voix ont manqué à Jean-Luc Mélenchon [pour qu’il passe le second tour]. »
« L’important pour nous était de ramener des gens des milieux populaires dans le jeu politique. »
« Fabien Roussel n’est pas resté le candidat du PCF en étant rejoint par d’autres organisations politiques de gauche. »
« Roussel a donné des éléments de ce que pouvait être un communisme du XXIe siècle. »
« À gauche, à part les communistes, personne n’envisage de nationaliser les banques – au moins les deux plus grandes, la Société générale et la BNP. »
« La question des pouvoirs donnés aux salariés dans l’entreprise est une question importante que je n’ai pas beaucoup retrouvé dans les autres programmes de gauche. »
« Nous [les communistes] avons donné l’habitude à nos électeurs de voter Jean-Luc Mélenchon. »
Sur les accords de la gauche et des écologistes aux législatives
« Pour ces élections, le mode de scrutin rend possible la perspective d’une victoire. »
« Dans une situation très instable où Macron a été élu avec un enthousiasme très modéré, il y a des possibilités de gagner. »
« Nous devons travailler circonscription par circonscription pour voir comment on peut faire pour gagner. »
« Les communistes ont beaucoup de choses à apporter sur le fond mais aussi sur la forme. »
« Si on veut gagner, il faut réfléchir à l’échelle des circonscriptions, là où les communistes ont un ancrage. »
« S’il y a bien des gens qui peuvent apporter des choses dans le monde dans lequel on vit aujourd’hui, c’est bien les communistes. »
« À gauche, tout le monde n’aime pas Mélenchon. Il faut donner de la place aux autres. »
« On ne fait pas campagne pour Mélenchon mais pour un front populaire victorieux. »
« On ne veut pas des calculs boutiquiers. »
« On ne demande pas un accord à 50/50 ni même un rapport de un à cinq, on veut un accord gagnant. »
Sur la ligne identitaire du PCF
« On espère un accord [aux législatives] le plus rapide possible. »
« Le congrès avait donné une orientation. Cette orientation est maintenue. On espère signer un accord le plus vite possible et il n’est pas question de remettre en cause notre orientation qui est d’être un PCF le plus utile possible. »