Victoire nette et sans bavure de Donald Trump
Résultat sans appel dans l’élection présidentielle américaine et c’est le coup de massue pour les féministes, les écologistes et tous les progressistes du monde.
Le succès de Donald Trump saisit par son ampleur : outre la présidence, le Parti républicain devrait emporter le Sénat, la chambre des députés et la majorité des suffrages exprimés. Donald Trump a les mains libres et l’onction incontestée du suffrage universel. Sa violence, ses procès en cours, les dangers identifiés pour les femmes, les migrants, le climat, les Palestiniens et la paix n’y ont rien changé. Trump a gagné et les électeurs ne se sont pas trompés de bulletin.
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Ce choix n’est pas seulement triste et déplorable. Il ouvre un grand danger pour les Américains avec le climat de revanche et d’intimidation ainsi que par les politiques qui s’annoncent. Trump a beaucoup parlé mais dit peu de choses précises. On sait qu’il encouragera les extractions et les industries pétrolières « drill, baby, drill », qu’il va faire une chasse sans pitié aux migrants illégaux, mettre un coin dans les échanges commerciaux internationaux. Il annonce vouloir confier la charge de la reconfiguration de l’État au libertarien Elon Musk tandis que le complotiste antivax Robert F. Kennedy pilotera la politique de santé.
Les alertes pour la démocratie américaine sont très sérieuses. A l’échelle internationale, Palestiniens et Ukrainiens sont en grand danger. L’ONU et ses agences sont menacées. En revanche, les forces d’extrême droite vont être confortées : Poutine, Orban, Meloni, Modi, Netanyahu, Milei et autres Le Pen vont bénéficier d’appuis et d’une légitimité renouvelée.
Tout autour de la planète, il règne comme un silence quand les oiseaux se taisent avant un tremblement de terre ou un tsunami. Trump a gagné et Kamala Harris a largement perdu. C’est l’autre face de la même pièce : qui pour s’opposer à ce vent détestable qui souffle aux quatre coins du monde ?
Trump a totalement plié le parti Républicain et va s’entourer de dévots : il n’aura à souffrir aucune résistance, ni dans les institutions, ni dans son parti, ni dans son administration. Tout autour de la planète, il règne comme un silence quand les oiseaux se taisent avant un tremblement de terre ou un tsunami. Trump a gagné et Kamala Harris a largement perdu. C’est l’autre face de la même pièce : qui pour s’opposer à ce vent détestable qui souffle aux quatre coins du monde ?
Car cette fois, les démocrates ne sont pas victimes du système des grands électeurs. Les minorités autant que les ouvriers ne les ont pas soutenus. Il semble que seules les femmes aient voté pour Harris : le mouvement pour l’égalité et les droits des femmes constituent actuellement le plus solide appui dans les luttes progressistes. Les femmes iraniennes le prouvent encore. Pour le reste, tout est down. La gauche, le mouvement ouvrier. La lutte pour le climat s’avère aussi trop fragile, et contradictoire pour lever les foules. Il était juste que Harris alerte sur le danger fasciste. Mais on est bien placé en France pour savoir que cela ne suffit pas à bloquer un vote. Les gens le savent et cela aggrave l’inquiétude. Tous n’adhèrent pas au machisme, à la violence, au fascisme… mais beaucoup passent outre.
Le ressaisissement et l’élaboration d’un projet global d’ampleur, fort et lisible, qui rassure et ouvre des perspectives de vie meilleure et de respect est à l’évidence la seule voie. Pas la plus facile. Y en a-t-il d’autres ? Les forces progressistes de chaque pays sont interpellées pour leur propre peuple mais le combat est devenu mondial.