Élisabeth Borne fume toujours

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Nommée au ministère de l’éducation, l’ex-première ministre souffre-t-elle du syndrome Oudéa-Castéra ?

15 jours qu’elle est de retour aux fonctions et les bourdes se multiplient déjà comme des petits pains. Élisabeth Borne a-t-elle fondu un cable, claqué un durite, pêté un plomb ? Ou bien affiche-t-elle simplement son mépris aux visages des Français ?

Elle commence sa nouvelle aventure en Macronie, le 30 décembre, par une terrible séquence vidéo à Mayotte. On voit la toute nouvelle ministre être interpellée par un enseignant au sujet des bidonvilles, des dégats du cyclone… puis Élisabeth Borne tourne les talons et s’en va. Pas merci, pas au revoir.

La réaction d’Élisabeth Borne face à cette affaire se fera en deux temps :

  • Le 31 décembre, elle tweete : « La séquence tronquée, diffusée ne reflète pas mes échanges avec les deux enseignants au départ du collège de Kaweni. »
  • Le 5 janvier, sur BFM, elle dit : « J’ai un regret : je ne leur ai pas expliqué que je devais m’en aller […] Évidemment, c’est une erreur de ne pas leur dire au revoir. »

Admettons que la contradiction entre ces deux phrases n’en soit pas une et que la polémique soit éteinte…

Sauf que ce jour-là, sur le plateau de BFM, Élisabeth Borne sort une autre petite phrase : « Je ne crois pas qu’on attende d’un ministre qu’il soit un spécialiste de ses sujets ». Un aveu déjà exprimé lors de la passassion de pouvoir avec sa prédécésseuse – qui n’avait elle aussi aucune compétence en la matière –, Élisabeth Borne persiste et signe : l’école, elle y connaît R… Mais, « évidemment », elle « comprend largement les enjeux de l’Éducation nationale »… Nous voilà rassurés pour l’avenir de nos enfants.

Comme l’impression que la ministre n’est pas à 100% dans son rôle. Le pire étant une autre séquence à Mayotte, le 31 décembre. François Bayrou est en train de parler des morts causées par le cyclone et Élisabeth Borne s’invite sur l’écran, son plus beau sourire en étendard, au bord du fou rire même ! Les images de la génance absolue parlent d’elles-mêmes…

Des débuts qui rappelent ceux, calamiteux, d’Amélie Oudéa-Castera, ou encore ceux de Catherine Colonna, ministre de l’Europe, lors de sa première visite à Kiev qui trouvait le climat « magnifique, il fait beau ». La Macronie à l’état pur.

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