Après de longues nuits de négociation, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale s’élargit désormais au Parti socialiste qui doit encore convoquer ses instances pour valider l’accord. Aurélie Trouvé, présidente du Parlement de l’Union Populaire, est l’invitée de #LaMidinale.
UNE MIDINALE À VOIR…
ET À LIRE…
Sur le caractère historique de l’accord
« Cet accord est historique parce que ça n’est pas seulement un accord électoral et un partage de circonscriptions. C’est d’abord un accord programmatique sur un programme commun partagé de gouvernement qui va loin : une centaine de mesures. C’est aussi un accord stratégique en enrichissant la stratégie de l’Union populaire en faisant un lien fort avec les mouvements sociaux. »
« Le Parlement de l’Union Populaire (PUP) va devenir le Parlement de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (PNUPES). »
« Cet accord est aussi historique parce qu’il s’agit d’une clarification politique. »
« Il y a eu un vote de conviction sur une ligne politique qui est celle d’une gauche de rupture. »
« J’espère que cet accord va se traduire par une majorité de députés à l’Assemblée nationale par la possibilité de prendre le pouvoir à Macron. »
« Le Parti socialiste, en rejoignant l’accord, tourne la page Hollande. »
« Les gens se rendent compte que pour faire face aux défis écologiques, on ne peut pas faire les choses à moitié. »
Sur les compromis entre organisations
« Il n’y a pas de compromis. Nous avons des marqueurs très clairs sur lesquels nous ne reviendrons jamais : la retraite à 60 ans. La possibilité de désobéir aux règles européennes et on sait que ça sera nécessaire pour les 250 milliards d’investissement écologique ou sur le droit de la concurrence européen. Ces marqueurs-là font partie de l’accord global avec le PS, EELV et le PCF. »
« Nous confirmons que dans les cinq ans nous ne sortirons pas de l’Union européenne et la zone euro. Nous désobéirons tout en restant à l’intérieur de ces espaces-là. »
Sur les 577 campagnes
« J’ai une pensée très sincère, très chaleureuse, pour les camarades qui étaient chefs de file aux législatives et qui se retirent parfois avec de la tristesse ou de la déception mais qui ont le sens des responsabilités pour faire vivre la Nouvelle Union Populaire. »
« Nous devons créer les conditions locales pour faire campagne ensemble parce que c’est ça qui va créer la dynamique. »
« Si nous avons la majorité à l’Assemblée nationale, nous demanderons à ce que Jean Luc Mélenchon soit Premier ministre, car si nous avons la majorité à l’Assemblée, Emmanuel Macron devra laisser le pouvoir à la nouvelle union populaire écologique et sociale. »
Sur l’hypothèse d’une victoire
« L’espoir n’est pas redescendu et les gens se disent qu’il est possible de prendre le pouvoir à Macron dans un 3è tour. »
« Il faut rappeler qu’Emmanuel Macron a été élu par 1 français sur 3. C’est le plus mal élu depuis 1969, et par ailleurs il y a eu un vote de barrage face à lui. Il vient d’essuyer deux refus pour le poste de Premier ministre, ce n’est pas rien. »
« Le bloc bourgeois libéral est solide donc tout l’enjeu est de consolider et d’élargir le bloc populaire. C’est clair que cela va maintenant être une lutte de classes »
« L’ambition est de créer du commun, de dépasser nos logiques d’appareils, de mélanger nos cultures, de mieux se connaître localement et nationalement. J’insiste sur la question des forces sociales, de ceux qui viennent du monde associatif, syndical ou encore du monde de la culture. C’est par ces alliances-là, qui ne sont pas ancrées dans des logiques d’appareils que nous pouvons dépasser les clivages »
Sur l’élargissement de la NUPES
« Si j’ai rejoint la France Insoumise, c’est aussi car c’est une force qui est très présente dans les mouvements sociaux depuis très longtemps, et donc la greffe s’est faite très facilement »
« Je sais qu’il y a des discussions aux NPA et qu’il est possible qu’il y ait un accord même si le PS est dedans. Je veux leur dire que c’est un nouveau PS à qui nous avons affaire, il y a eu une clarification politique sans laquelle on ne serait pas tombé d’accord. Nous avons en commun l’idée d’une gauche de rupture »
« L’objectif principal est de gagner et de faire en sorte de transformer la vie des gens. Ce qui se joue là, c’est la retraite à 60 ans ou à 65, c’est de bosser 20 heures gratuites au RSA par semaine ou pas, c’est la destruction de l’école publique ou non. La question est donc posée est ce que l’on est prêt à cet élargissement pour cela ou non »
Sur la possibilité que Jean-Luc Mélenchon soit Premier ministre
« Nous demanderons – si nous avons la majorité à l’Assemblée – à ce que Jean-Luc Mélenchon soit Premier ministre, car si nous avons la majorité à l’Assemblée, Emmanuel Macron devra laisser le pouvoir à la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale. »
« Ce qui est beau et chouette, c’est que l’espoir n’est pas redescendu, les gens se disent qu’il est possible de prendre le pouvoir à Macron dans un 3eme tour. »
« Il faut rappeler qu’Emmanuel Macron a été élu par 1 Français sur 3. C’est le plus mal élu depuis 1969, et par ailleurs, il y a eu un vote de barrage face à lui. Il vient d’essuyer deux refus pour le poste de Premier ministre, ce n’est pas rien. »
« Après, je pense que le bloc bourgeois libéral est solide, donc tout l’enjeu est de consolider et d’élargir le bloc populaire. C’est clair que cela va maintenant être une lutte de classes »
« L’ambition est de créer du commun, de dépasser nos logiques d’appareils, de mélanger nos cultures, de mieux se connaître localement et nationalement. J’insiste sur la question des forces sociales, de ceux qui viennent du monde associatif, syndical ou encore du monde de la culture. C’est par ces alliances-là, qui ne sont pas ancrées dans des logiques d’appareils, que nous pouvons dépasser les clivages »
« Si j’ai rejoint la France Insoumise c’est aussi car c’est une force qui est très présente dans les mouvements sociaux depuis très longtemps, et donc la greffe s’est faite très facilement »
« Ce n’est pas un accord électoral, c’est d’abord un accord stratégique et programmatique »
« Je sais qu’il y a des discussions aux NPA et qu’il est possible qu’il y ait un accord même si le PS est dedans. Je veux leur dire que c’est un nouveau PS à qui nous avons affaire, il y a eu une clarification politique sans laquelle on ne serait pas tombé d’accord. Nous avons en commun l’idée d’une gauche de rupture »
« L’objectif principal est de gagner et de faire en sorte de transformer la vie des gens. Ce qui se joue là, c’est la retraite à 60 ans ou à 65, c’est de bosser 20 heures gratuites au RSA par semaine ou pas, c’est la destruction de l’école publique ou non. La question est donc posée est ce que l’on est prêt à cet élargissement pour cela ou non »