En France aussi, on réprime les manifestants iraniens

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Pour soutenir le mouvement de protestation réprimé par le régime iranien, une manifestation a eu lieu à Paris… et les manifestants ont été gazés et matraqués par la police française.

Depuis la mi-septembre, les manifestations se multiplient en Iran, et la protestation se renforce, derrière ce slogan : « Femme, vie, liberté ». À l’origine de ce mouvement, dénoncer la mort en détention de Mahsa Amini, 22 ans, arrêtée le 13 septembre par la police des mœurs parce que son voile ne cachait pas suffisamment ses cheveux. Sans surprise, les autorités expliqueront que c’est d’une crise cardiaque que la jeune femme serait décédée.

 

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La contestation se diffuse comme une trainée de poudre. Derrière cette mort, c’est le régime qui est remis en question par les centaines de milliers de manifestants. Les scènes de liberté et de liesse circulent sur les réseaux sociaux. Tout comme les scènes de guerre civile.

Mais face à ces Iraniens, la répression va crescendo. Comme l’écrit L’Humanité, « les médias iraniens ont rapporté l’arrestation de 288 personnes alors qu’au moins trente-cinq autres auraient été tuées ».

Le mouvement s’internationalise. En France, pour la deuxième journée consécutive, un rassemblement s’est tenu devant l’ambassade iranienne à Paris. Et la police française n’a pas trouvé mieux que de gazer et de matraquer la foule de plusieurs milliers de manifestants.

Sur le site de franceinfo, on explique que « les participants reprochaient notamment au président français Emmanuel Macron d’avoir serré la main de son homologue iranien, Ebrahim Raïssi, lors de leur rencontre, le 20 septembre en marge de l’assemblée générale des Nations unies à New York. Celle-ci portait notamment sur une relance de l’accord international sur le programme nucléaire de Téhéran. »

La préfecture de police de Paris justifie un tel déploiement de violence pour repousser des groupes qui auraient tenté de forcer le barrage interdisant l’accès à l’ambassade. Bilan : une personne a été interpellée pour « outrage et rébellion ».

Le rayonnement international de la France se passe de commentaires…

 

Loïc Le Clerc

 

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