Un congrès (PS), un complément d’enquête (LFI), un livre (Roussel) : la gauche sur le grill

débrief

Débrief de la semaine politique avec Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien.

Au menu :

  • Un congrès (PS), un complément d’enquête (LFI), un livre (Roussel) : la gauche sur le grill ;
  • Nantes : symptôme d’une jeunesse souffrante ;
  • Bayrou coupable à Bétharram.

Partager cet article

Actus récentes

Abonnez-vous
à notre NEWSLETTER
quotidienne et gratuite

2 commentaires

  1. Berthelot Jacques le 28 avril 2025 à 13:36

    Le PS quel que soit l’issue de son congrès a un projet : en finir avec le NFP et toute forme d’union à gauche.
    Sa confiance à Bayrou l’a prouvé , comme le joli conte de fée qu’ils nous ont raconté : grâce à leur action, le conclave allait permettre de revenir sur les 64 ans pour les retraites.
    Et puis leur exclusion totale de LFI en nous les présentant comme antisémites , pour le terrorisme, contre la laicité, tout cela pour justifier un rapprochement avec le centre droit et programmer de futures défaites de la gauche.
    « La gauche de Ruffin à Glucksmann » cela promet avec l’inénarrable duo Hollande Cazeneuve d’aller droit dans le mur.

  2. peg le 28 avril 2025 à 15:43

    Au douloureux sujet de LFI/JLM, vous semblez oublier la proposition principale de la VIème République. Les temps médiatiques sont durs et les médiacrates que vous fréquentez un peu pour votre travail – et avec difficulté je suppose – mordent et mordent durement depuis que LFI est devenue une force politique dangereuse – électoralement – pour les pouvoirs établis. Le rapport difficile avec les journalistes est ainsi ancien, et je pense autant de leur responsabilité que JLM / LFI avec leurs manières excluantes et orientées de réaliser des entretiens. Vous pourriez tout autant accuser Marine Tondelier d’être dure avec les journalistes qui l’interrogent, et elle l’est et a raison de l’être (et bravo à elle) ; il est vrai que Marine sait mieux s’y prendre que JLM, mais elle répond durement elle-aussi, elle reste ferme face aux Fressoz et SaintCricq, gardiennes du temple. L’accusera-t-on de ne pas avoir l’esprit démocratique pour autant ? On ne le dirait pas et pourtant elle « empêche le débat » avec ces grandes dames qui en imposent médiatiquement. C’est le problème avec les jugements mal étayés contre JLM : les arguments se tiennent mais ne tiennent au final que contre lui. Sur le fait que nombre de personnes ne font pas assez attention à la manière de fonctionner qui semble assez peu démocratique chez LFI (je n’en sais rien mais je vous crois volontiers, surtout en comparaison du fonctionnement des écologistes !) , il y a peut-être un tel ras-le-bol de gauche face à l’immobilisme et la soumission des autres partis (du PCF en passant par les – anciens? – écolos – sans parler de la grande démission du PS dont le seul ennemi semble être LFI), face à l’impossibilité d’une « alternative écoutable », face à l’imposition d’un ordre auquel tant de ‘grands’ médias adhèrent et disqualifient les pensées alternatives (et ça marche). Ce ras-le-bol c’est aussi cette farce du « débat » organisé qui permet d’exclure en faisant croire à l’inclusion dans le débat (questions de question, d’animateurs subjectifs et d’organisation des ‘bons’ invités). Ce ras-le-bol est aussi celui de la disqualification systématique de LFI à droite comme à gauche – antiparlementarisme, antidémocratisme, anti-ordre, antisémitisme – qui pousse – par Réaction – à trouver des excuses aux dysfonctionnements, dont vous avez probablement raison de dire qu’ils sont inacceptables à gauche SI la situation politique n’était pas celle que nous vivions. Car, dans ce moment où la gauche est très affaiblie (et pourtant ayant montré une majorité relative électorale aux législatives), où le niveau de confiance dans le PS n’existe plus, où seule Marine Tondelier tient encore un peu le front de gauche oralement, où toute la droite semble inévitablement virer vers l’extrême droite – incluant la macronie-bayrouiste, où le discours de l’extrême droite est omniprésent ainsi que le soutien à Nétanyahou se maintient dans un silence terrible, où Gaza disparaît des écrans, où un assassinat de jeune musulman ne semble pas faire grand scandale (en tout cas avec une extrême lenteur, on imagine si un jeune juif avait été assassiné dans une synagogue, horrible hypothèse, combien le président et une cohorte de ministres se seraient immédiatement précipités auprès sur le lieu-même des instances représentatives), dans ce cadre là, le mode de fonctionnement de LFI bien qu’un (réel) problème à venir reste peu pesant au présent.

Laissez un commentaire